La Chine veut renforcer la supervision financière – Deux nouvelles autorités prévues


Quartier financier de Shanghai

Au milieu des craintes d’une nouvelle crise financière, les dirigeants chinois veulent réformer la supervision bancaire.

(Photo : Reuters)

Pékin Au milieu de la tourmente entourant le Credit Suisse et la Silicon Valley Bank, la Chine annonce un renforcement de la surveillance de son vaste secteur financier. À cette fin, deux nouvelles agences de surveillance de haut niveau doivent être mises en place pour renforcer la surveillance par le Parti communiste, ont rapporté jeudi les médias d’État. Cela fait partie d’un plan de grande envergure visant à réformer les institutions du parti et de l’État.

Plus précisément, la formation d’une nouvelle Commission centrale des finances est prévue, qui servira d’organe de décision, de discussion et de coordination des 205 membres du Comité central du parti. Cela devrait améliorer la « gestion centrale et unifiée du secteur financier », comme le rapporte l’agence de presse officielle Xinhua. Une commission distincte pour ce domaine est également prévue pour « gérer la structure idéologique, politique et organisationnelle du parti dans le système financier ».

Selon les informations de l’agence de presse Reuters, la direction de Pékin envisage de relancer la tutelle financière du parti, qui a fonctionné entre 1998 et 2003, afin de renforcer le contrôle politique sur le secteur financier. Il serait présidé par l’un des sept membres du Comité permanent du Politburo du Parti communiste, ont déclaré des initiés.

Les dirigeants chinois subissent une pression considérable pour remettre la deuxième économie mondiale, après les États-Unis, sur les rails et créer de nouveaux emplois. Pendant trois ans, l’économie a été ralentie par les exigences strictes de Corona, qui ont été largement levées fin 2022. Il est prévu d’abolir le Comité de la stabilité financière et du développement au sein du Conseil des Affaires d’Etat, a rapporté Xinhua.

Les réformes interviennent alors que l’on craint une nouvelle crise financière internationale. Ils ont été déclenchés par la faillite de la Silicon Valley Bank américaine et les turbulences autour de la grande banque suisse Credit Suisse.

Plus: Le Credit Suisse emprunte jusqu’à 50 milliards de francs à la Banque nationale suisse



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