La critique de The Wind in the Wilton – M. Toad et ses amis s’attaquent aux promoteurs immobiliers weaselly | Théâtre


KEnneth Grahame a fait des cauchemars terrifiants où il restait impuissant pendant que sa maison était saccagée. L’idée de chez-soi avait une profonde charge émotionnelle pour l’auteur de The Wind in the Willows (1908) et cette même impulsion traverse la mise à jour attrayante de Piers Torday.

Comme le suggère le titre complet maladroit (Le vent dans le saules Wilton’s), Torday tire l’histoire du tronçon idyllique de la Tamise du Berkshire de Grahame jusqu’au Londres contemporain turbulent. Des fouines de promoteurs immobiliers sans scrupules s’emparent de la berge désirable, encouragées par des avocats furets. Forcé au-dessus du sol lorsque son terrier confortable est menacé, Mole (un Corey Montague Sholay attachant en manteau noir en peluche et mitaines sans doigts) s’allie à Ratty, Badger et Toad erratique, défendant non seulement sa maison mais toute la précieuse berge.

Le design de Tom Piper niche ce lieu atmosphérique dans des banques de joncs. Un magnifique arbre dénudé couronne l’espace : drapé de guirlandes vert printemps pour commencer un voyage qui se termine par des illuminations féériques à Noël, dirigé par sept comédiens-musiciens de talent.

Le crapaud de Darrell Brockis, au centre, s'active.
Voyage… Le crapaud de Darrell Brockis, au centre, s’active. Photographie : Tristram Kenton/le gardien

L’action se concentre moins sur les japes de Toad grandiloquent et épris de gadgets, mais sur la nature en péril – un chiot loutre perdu (adorable marionnette de Samuel Wyer) et les belettes gourmandes. Torday, connu pour sa trilogie dystopique Last Wild, honore également le paganisme distingué du livre et sa vision de Pan, gardien intemporel du monde naturel (facilement confus, note un animal, avec David Attenborough). La politique nostalgique de Grahame obtient de nouvelles griffes, en particulier de la militante vétéran de Melody Brown, Badger, son manteau parsemé d’insignes de protestations passées, dénonçant avec enthousiasme le capitalisme en phase terminale.

Comme l’original, la production d’Elizabeth Freestone peut sembler sérieuse, mais son cœur éco-activiste est au bon endroit. Il se termine par des vibrations saisonnières de wassail, des yeux écarquillés qui brillent dans la nuit d’hiver.



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