La fermeture de l’ambassade américaine à Kyiv : Ukraine qualifie la menace de frappe d’opération psychologique, une vidéo de « blitz à longue portée sur la Russie » fait surface.

La fermeture de l'ambassade américaine à Kyiv : Ukraine qualifie la menace de frappe d'opération psychologique, une vidéo de "blitz à longue portée sur la Russie" fait surface.

Des alertes de frappes aériennes ont conduit à l’évacuation du personnel de l’ambassade des États-Unis à Kyiv, que les autorités ukrainiennes qualifient d’« attaque psychologique » de la Russie. Cette dernière est accusée de désinformer pour semer la peur. Les tensions augmentent après que l’Ukraine a utilisé des missiles américains contre des cibles en Russie. Malgré ces escalades, des discussions de cessez-le-feu pourraient être envisagées, mais les exigences strictes de Moscou compliquent la situation.

Des Déclarations Sur L’Évacuation de L’Ambassade des États-Unis à Kyiv

Les récentes alertes concernant une éventuelle frappe aérienne sur Kyiv, qui ont conduit à l’évacuation du personnel de l’ambassade des États-Unis, ont été qualifiées d’« attaque psychologique » par les autorités ukrainiennes.

Le personnel a été déplacé en urgence de la capitale ukrainienne après avoir reçu des informations sur une attaque de roquettes d’une ampleur « particulièrement massive ».

Cependant, l’agence de renseignement militaire ukrainienne a accusé la Russie de propager des informations erronées.

Cette agence a décrit les actions de Moscou comme une « guerre d’information et une attaque psychologique massive contre l’Ukraine ».

Elle a également appelé les citoyens à se fier uniquement aux informations provenant de sources officielles et des porte-paroles du ministère de l’Éducation et de la Culture.

Les Réactions de Kyiv Face à la Tension Croissante

‘L’ennemi, incapable d’imposer sa volonté par la force, utilise des méthodes d’intimidation et de pression psychologique sur la société’, a-t-elle déclaré.

Les inquiétudes concernant une attaque sur Kyiv sont survenues après que des menaces de représailles ont été proférées si des armes fournies par l’Occident étaient utilisées contre le territoire russe.

Des images ont émergé montrant apparemment l’Ukraine lançant, pour la première fois, un missile fourni par les États-Unis en direction de la Russie.

Kyiv a frappé un dépôt militaire en Russie peu de temps après que Joe Biden a autorisé l’utilisation de roquettes ATACMS d’une portée considérable.

Cette décision a provoqué la colère du Kremlin, où Vladimir Poutine a considérablement abaissé le seuil d’utilisation des armes nucléaires en guise de représailles.

Un bref clip, partagé par un canal Telegram lié à l’armée ukrainienne, montre un missile ATACMS s’élevant dans les airs, laissant derrière lui un important panache de fumée.

Aujourd’hui, Moscou a été contraint de reconnaître qu’un missile américain avait touché un arsenal de munitions à Bryansk, marquant ainsi le 1000ème jour de la guerre.

Le ministère russe de la Défense a confirmé que des fragments de roquettes avaient provoqué un incendie dans une base militaire, tout en admettant à contrecœur la véracité de ces informations.

Kyiv a ensuite confirmé que l’entrepôt ciblé contenait des munitions nord-coréennes et des missiles anti-aériens, selon les déclarations d’Andriy Kovalenko sur Telegram.

De plus, des missiles Storm Shadow britanniques ont été tirés en Russie pour la première fois, avec des fragments retrouvés dans le village de Marine, à Koursk.

Moscou a averti qu’il ‘réagirait en conséquence’ si des armes américaines étaient utilisées contre son territoire, Poutine ayant précisé que cela signifierait une guerre ouverte avec l’OTAN.

Malgré l’escalade des tensions, des sources ont suggéré que Poutine serait prêt à discuter d’un cessez-le-feu avec Donald Trump, qui prendra ses fonctions en janvier et a promis de mettre fin à la guerre en Ukraine rapidement.

Cependant, il semble que Poutine ait des exigences strictes, notamment le renoncement par Kyiv à son souhait d’adhérer à l’OTAN.

Des responsables affirment que le Kremlin pourrait accepter un gel du conflit le long des lignes de front, mais refuserait de céder un territoire significatif.

Les forces russes continuent de progresser, et Moscou prétend avoir annexé davantage de territoire dans l’est ces derniers jours.

Les analystes de l’Institut pour l’étude de la guerre ont noté que les conditions posées par le Kremlin montrent que les objectifs de la Russie restent inchangés, visant toujours à une capitulation totale de l’Ukraine.

La volonté de faire des concessions semble aussi absente dans les négociations à venir, qu’elles soient menées par l’administration actuelle ou celle de Trump.