La France se prépare à un « blocage » national avant les manifestations prévues

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Les opérateurs de transports publics français SNCF et RATP ont averti les automobilistes de s’attendre à un trafic important mardi et à des perturbations généralisées sur les lignes de métro et de train avant une nouvelle action syndicale contre les propositions de réforme des retraites du gouvernement.

Cette dernière série de grèves a débuté vendredi et fait suite au plan du président Emmanuel Macron visant à relever l’âge de la retraite de 62 à 64 ans et à abolir les accords de retraite, permettant aux travailleurs du secteur public de prendre leur retraite dans la cinquantaine.

Les conducteurs de train, les travailleurs de l’industrie, du gaz et de l’électricité, ainsi que les enseignants, devraient tous quitter mardi tandis que les représentations syndicales ont déclaré que ces grèves se poursuivraient sur le long terme.

Seul un train sur cinq circulera normalement sur les réseaux TGV Inoui, Ouigo et TER, et seulement deux trains sur trois seront opérationnels sur les lignes internationales Thalys et Eurostar.

Le syndicat Force Ouvrière-UNCP a renouvelé ses appels à la mobilisation dès dimanche soir avec des blocages placés dans les zones industrielles autour des grandes villes.

Des embouteillages ont également été signalés lundi matin près de la ville de Lille, dans le nord du pays.

À Paris, les responsables ont déclaré que le trafic du métro sera restreint sur la plupart des lignes, principalement aux heures de pointe, à l’exception des lignes 1, 14 et 4 mardi.

Jusqu’à 1,4 million de personnes devraient participer aux manifestations, avec 60 à 90 000 manifestants rien qu’à Paris, a annoncé la police.

Dans les airs, la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) a demandé aux compagnies de réduire leurs horaires de vols mardi et mercredi, de 20 % à Paris-Charles-de-Gaulle et de 30 % à Paris-Orly, Beauvais, Bordeaux, Lille, Lyon, Nantes, Marseille, Montpellier, Nice et Toulouse.

Les réductions de production qui ont commencé vendredi étaient toujours en place dans de nombreuses centrales énergétiques lundi matin selon le syndicat CGT.

La CGT a également appelé à de nouvelles grèves dans les raffineries, les industries pétrolières et chimiques ainsi que les secteurs automobile et sidérurgique, dans le but de « bloquer toute l’économie », en termes de production, de distribution et d’importation de carburants.

Alors que le secrétaire général de la CGT a déclaré que les grévistes étaient prêts à « mettre l’économie française à genoux » pour atteindre leurs objectifs, le gouvernement a tenté de dissuader les grévistes.

Le ministre de l’Action publique et des Comptes Gabriel Attal a averti que ces perturbations mettront plutôt les travailleurs à genoux, plutôt que l’économie, et a appelé les syndicats à agir « de manière responsable ».

Interrogé sur les grèves samedi alors qu’il terminait une tournée dans les pays africains, le président Macron a déclaré qu’il n’avait « rien de nouveau à dire » sur le sujet.

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