La France va quitter le traité sur la charte de l’énergie, déclare Macron

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Le président français Emmanuel Macron a annoncé vendredi que la France quitterait le traité sur la Charte de l’énergie, ce qui en ferait la plus grande économie à annoncer qu’elle renonçait à l’accord en difficulté.

Le pacte, qui permet aux entreprises et aux investisseurs internationaux de poursuivre les gouvernements en justice pour des interventions qui nuisent aux bénéfices des projets énergétiques, est de plus en plus considéré comme une menace pour les plans climatiques nationaux.

« La France a décidé de se retirer du traité sur la Charte de l’énergie », a déclaré Macron lors d’une conférence de presse à l’issue d’un sommet des dirigeants européens à Bruxelles, ajoutant que cette décision était « cohérente » avec les ambitions climatiques du pays et l’accord de Paris sur le climat.

La décision fait suite aux annonces de l’Espagne, des Pays-Bas et de la Pologne selon lesquelles ils se retireraient du pacte. L’Allemagne et la Belgique ont signalé qu’elles envisageaient leurs options.

Plus tôt cette semaine, le Haut Conseil français pour le climat a déclaré que le maintien de l’adhésion au traité constituait une menace pour les objectifs climatiques de l’UE.

« Nous devons accélérer les investissements dans les énergies renouvelables et le nucléaire », a déclaré Macron. « Je suis préoccupé par le retour des énergies fossiles et des hydrocarbures. La guerre ne doit pas nous faire oublier notre engagement à réduire les émissions de carbone. »

Le retrait de la France est un coup dur pour l’accord et aussi pour la Commission européenne, qui a exhorté les pays à soutenir les réformes du traité.

Au cours de l’été, la Commission a achevé une négociation avec les autres membres du traité qui s’est terminée par une proposition d’accorder à l’UE une exemption pour supprimer progressivement les protections pour les projets de combustibles fossiles dans l’UE au cours des 10 prochaines années.

La Commission a déclaré à POLITICO cette semaine que quitter l’accord exposerait les pays à des poursuites pour investissements existants pendant 20 ans, en raison d’une clause de temporisation qui les lie à leurs obligations.

Clea Caulcutt a contribué au reportage.



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