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Des fissures apparaissent au sein de la coalition d’opposition de gauche française NUPES, alors que les différents groupes et partis constituant la gauche parlementaire se demandent s’ils doivent faire partie d’une opposition aussi forte que radicale.
Jeudi, La France Insoumise, le parti dirigé par Jean-Luc Mélenchon, a déposé le quatrième vote de défiance en quinze jours contre le gouvernement du président Emmanuel Macron. Mais les autres partis de la coalition de gauche ont refusé de le signer après avoir également refusé de signer celui voté lundi.
Dans un billet de blog publié mardi, Mélenchon s’en est pris à des « adversaires internes » à la NUPES, dont la faction parti socialiste (PS) de l’ancien président François Hollande, ainsi que le parti écologiste EELV de Yannick Jadot, et le chef du parti communiste. , Fabien Roussel.
Mélenchon a également cherché à justifier la stratégie de LFI en tant que principale opposition au gouvernement du président Macron.
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a estimé qu’il était « imprudent de banaliser le recours à la motion de censure, qui doit conserver son caractère exceptionnel pour conserver sa force symbolique ».
Une heure plus tard, Faure votait en faveur du texte de LFI censé faire tomber le gouvernement. Pourtant, douze députés sur 31 députés PS ont refusé de participer au vote.
Le dirigeant communiste Fabien Roussel et cinq autres membres de son groupe n’ont pas non plus voté en faveur de la motion de censure, ainsi que quatre Verts sur 23, permettant au gouvernement de remporter confortablement les suffrages.
La motion LFI n’a obtenu que 218 voix pour, contre 239 pour les motions précédentes soutenues par l’ensemble du bloc de gauche.
« Sous couvert de ‘refuser les votes RN’, ils finissent par soutenir le gouvernement Macron sans oser le dire, empêchant sa chute », déplore Mélenchon.
Un sondage de l’institut Elabe, dévoilé début octobre, indique qu’une majorité de Français souhaitent que les partis d’opposition adoptent une attitude constructive envers le gouvernement, qui ne dispose pas de majorité parlementaire, et critiquent les tactiques utilisées par Mélenchon faire la fête.
Quelque 35 % des sondés pensent que Marine Le Pen et son parti, le Rassemblement national (RN), « incarnent le mieux l’opposition à Emmanuel Macron », plus que Jean-Luc Mélenchon et la NUPES (29 %).
Dans une enquête pour le Journal du Dimanche (JDD) publiée mercredi 2 novembre par l’institut Ifop, le soutien à Mélenchon aurait chuté de 4,5 points de pourcentage – de 21,5% en avril 2022 à 17% – dans les intentions de vote si l’élection avait lieu aujourd’hui .
A l’inverse, Le Pen gagne 6,5 points – de 23,5% à 30% – devant Emmanuel Macron, dont les chiffres sont passés de 27,8% à 29%.
[Edited by Alice Taylor/Benjamin Fox]
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