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Les dirigeants politiques libyens doivent être tenus pour responsables d’avoir sapé les élections, a averti vendredi l’envoyé spécial de l’ONU pour le pays.
La situation reste tendue dans tout le pays nord-africain près d’un an depuis le report des élections.
Abdoulaye Bathily a déclaré que des signes de division dans le pays sont déjà évidents et il a exhorté les nations influentes à faire pression sur les dirigeants rivaux de la Libye pour finaliser le processus qui conduira aux élections.
Il a déclaré que le Conseil de sécurité devrait soutenir les efforts de la mission onusienne du pays pour amener les dirigeants politiques libyens à la table des négociations et empêcher toute « nouvelle détérioration », à l’approche de l’anniversaire des élections reportées.
« Les dirigeants politiques de tous les bords doivent être tenus pour responsables de cette évolution inquiétante pour l’avenir du pays », a déclaré M. Bathily.
Les plans électoraux de décembre dernier se sont effondrés au milieu de disputes entre les principales factions et les candidats de premier plan, le différend central impliquant les règles régissant les élections et la légitimité du parlement.
M. Bathily a également averti que la présence de combattants, de forces et de mercenaires étrangers continue de poser « un sérieux défi à la sûreté et à la sécurité des Libyens ».
Annulation des élections en Libye — en images
« Nous pouvons déjà assister à des signes d’un gouvernement parallèle partitionné, d’un appareil de sécurité séparé, d’une décision divisée de la banque centrale par la Chambre des représentants d’établir une Cour constitutionnelle à Benghazi en l’absence d’une constitution convenue », a-t-il déclaré.
En outre, il a noté des troubles croissants au sujet de l’allocation des revenus pétroliers et a appelé à la mise en place d’un mécanisme dirigé par la Libye qui rassemble les parties prenantes de tout le pays pour « s’entendre sur les priorités de dépenses et garantir que les revenus pétroliers et gaziers sont gérés de manière transparente et transparente ». manière équitable ».
Martin Kimani, ambassadeur du Kenya auprès de l’ONU, a fait écho à l’appel de M. Bathily en faveur d’un processus dirigé par la Libye qui puisse assurer une stabilité politique à long terme. S’exprimant au nom des trois nations africaines au Conseil de sécurité, il a exigé le départ des forces étrangères, des combattants et des mercenaires de Libye.
La crise politique actuelle du pays découle de l’échec de la tenue d’élections le 24 décembre 2021 et du refus du Premier ministre Abdul Hamid Dbeibeh, qui dirigeait un gouvernement de transition dans la capitale Tripoli, de démissionner.
En réponse, le parlement basé à l’est du pays a nommé un Premier ministre rival, Fathi Bashagha, qui cherche depuis des mois à installer son gouvernement à Tripoli.
Mis à jour : 16 décembre 2022, 21:00
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