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La Moldavie n’est pas actuellement confrontée à un « danger militaire imminent », mais est soumise à une « guerre hybride générée par la Russie » dans le but de « renverser le pouvoir de l’Etat », selon son ministre de la Défense, Anatolie Nosatii.
À la frontière avec l’Ukraine et au coude à coude avec la Transnistrie, région séparatiste contrôlée par la Russie, la Moldavie se trouve dans une position géographique et politique précaire au sein de l’Europe.
L’un des pays les plus pauvres d’Europe, les conditions dans le pays se sont détériorées depuis le début de la guerre en Ukraine, en raison de la crise énergétique actuelle. Le mécontentement du public est élevé, des manifestations à grande échelle provoquant régulièrement des perturbations.
Depuis la formation d’un nouveau gouvernement pro-occidental en février, les manifestations anti-gouvernementales se sont poursuivies, ce qui, selon les autorités, est alimenté par l’ingérence russe.
En effet, dimanche, la police moldave a déclaré avoir découvert un complot d’agents soutenus par la Russie cherchant à provoquer des troubles de masse lors d’une manifestation.
Le ministre de la Défense, Anatolie Nosatii, a déclaré que la Russie constituait une menace pour la Moldavie : « Je parle d’une guerre hybride. Elle se manifeste par la désinformation et les fausses nouvelles, qui se reflètent dans les tensions au sein de notre société, générées par la Russie pour changer la politique ordre, déstabiliser la situation et renverser le pouvoir de l’État.
Cela vient après que la présidente de la Moldavie, Maia Sandu, ait rencontré le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, à Munich, où elle a suggéré que la Moldavie serait disposée à rejoindre l’alliance politique.
Anatolie Nosatii a déclaré que la « priorité » telle qu’elle se présente est de coopérer avec l’OTAN et d' »approfondir » les liens, comme ils l’ont fait l’année dernière.
La vulnérabilité de la Moldavie à l’influence russe vient de la Transnistrie, une bande de terre internationalement reconnue comme moldave, mais contrôlée par la Russie, entre le fleuve Dniestr et la frontière moldo-ukrainienne.
Dans une interview à l’AFP, Anatolie Nosatii a réaffirmé l’exigence de la Moldavie d’une « évacuation inconditionnelle des forces armées russes stationnées illégalement sur le territoire moldave ».
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