La plénière du Parlement européen interrompue par les Kurdes réclamant la liberté d’Öcalan

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Mercredi 15 février, un groupe de Kurdes a interrompu la session plénière du Parlement européen à Strasbourg pour protester et exiger la libération du politicien kurde emprisonné Abdullah Öcalan.

Öcalan est le fondateur du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), détenu depuis plus de 20 ans en Turquie pour terrorisme.

Les législateurs européens qui participaient à un débat clé sur le plan industriel Green Deal de l’UE pour l’ère Net-Zero ont été évacués et la session suspendue jusqu’à nouvel ordre.

Les manifestants ont crié « Liberté pour Öcalan » et lancé des objets dans l’hémicycle, très probablement des papiers avec des messages écrits, selon une source du Parlement qui a été témoin de l’événement.

Le 8 février, une manifestation similaire réclamant la libération d’Öcalan a eu lieu sur la place devant le Parlement européen.

La question kurde en Turquie et dans la région du Rojava (nord de la Syrie) est un problème régional historique qui a toujours créé une profonde instabilité au cœur du Moyen-Orient.

Les Kurdes de Turquie représentent environ 18% de la population totale et la cohabitation entre le gouvernement turc et les Kurdes a toujours été difficile.

Le PKK, fondé en 1974, est considéré comme une organisation terroriste par de nombreux États membres de l’UE en raison de ses pratiques controversées de protestations promouvant la cause kurde, qui comprenaient des attentats, des guérillas et des enlèvements.

En octobre 2019, le président turc Recep Tayyip Erdoğan a déclaré la guerre au Rojava, la région du nord de la Syrie contrôlée par les Forces démocratiques syriennes (FDS), composées de différents groupes ethniques avec une présence importante de Kurdes.

Le Rojava est connu pour sa mise en œuvre innovante de la démocratie délibérative, appelée «confédéralisme démocratique», un système politique basé sur l’auto-organisation de différents conseils, qui discutent et prennent des décisions sur les questions communautaires, sur la base de l’inclusivité de toutes les minorités et d’une écologie coopérative.

L’aspect théorique du confédéralisme démocratique a été inventé par Öcalan lui-même.

Erdogan applique une politique de tolérance zéro à la question kurde et l’a utilisée comme carte politique dans ses relations avec l’UE.

La Turquie fait actuellement obstacle à l’adhésion de la Suède à l’OTAN en raison de l’approche suédoise de la question kurde, Stockholm étant plutôt favorable à l’éventuelle autodétermination des Kurdes, ligne rouge majeure pour la Turquie.

Lorsque la Turquie a commencé la guerre avec le Rojava en 2019, Erdogan a militarisé la migration, affirmant que si l’UE faisait des efforts pour arrêter la guerre, il ouvrirait les frontières et permettrait aux migrants retenus en Turquie d’accéder à l’Europe.

* Julia Eastham a contribué au reportage

[Edited by Zoran Radosavljevic]



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