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Paris (AFP)- Près de trois semaines après le début d’une grève qui a contraint les stations-service à travers la France à fermer, la police parisienne se préparait à des manifestations dimanche contre la flambée du coût de la vie.
Les opposants de gauche à l’administration du président Emmanuel Macron ont organisé la manifestation, qui, selon eux, est également une protestation contre l’inaction du gouvernement face au changement climatique.
Jean-Luc Melenchon, chef du parti de gauche La France insoumise (LFI), avait planifié la marche bien avant la grève actuelle, mais les organisateurs espèrent reprendre une partie de l’élan des troubles sociaux actuels.
« La hausse des prix est insupportable », a déclaré la députée LFI Manon Aubry. « C’est la plus grande perte de pouvoir d’achat en 40 ans. »
Il est temps que les milliards que les grandes entreprises récoltaient en bénéfices soient transmis à ceux qui luttent pour joindre les deux bouts, a-t-elle ajouté.
La police s’attend à ce qu’environ 30 000 personnes soient présentes, une source affirmant qu’elle craignait des problèmes de la part de fauteurs de troubles d’extrême gauche. « L’organisateur a été prévenu de ces craintes », a précisé le responsable.
Plus de protestations
Le conflit dans les raffineries et les dépôts de carburant français a contraint de nombreuses stations-service à fermer et a eu un effet d’entraînement sur tous les secteurs de l’économie.
Selon les chiffres du gouvernement communiqués samedi à la chaîne de télévision française BFMTV, 27,3 % des stations-service manquaient d’au moins un produit : en région parisienne, ce chiffre est passé à 39,9 %.
Quatre des sept raffineries françaises et un dépôt de carburant sont toujours hors service après que des membres en grève du syndicat d’extrême gauche CGT aient rejeté une offre salariale du leader de l’industrie des hydrocarbures que d’autres syndicats ont acceptée.
Ils sont furieux que le gouvernement Macron ait utilisé cette semaine des pouvoirs de réquisition pour forcer certains grévistes à retourner à des dépôts de carburant ouverts, une décision qui a jusqu’à présent été confirmée par les tribunaux.
Mais le syndicat risque d’attiser le ressentiment dans un pays où les trois quarts des travailleurs comptent sur des véhicules personnels pour leur travail. Un sondage réalisé par BVA, publié vendredi, a suggéré que le soutien public à la grève n’était que de 37 %.
La CGT réclame une augmentation de salaire de 10% pour le personnel de TotalEnergies, avec effet rétroactif au début de l’année.
Il fait valoir que le groupe français peut plus que se le permettre, citant le bénéfice net de TotalEnergies de 5,7 milliards de dollars sur la période avril-juin alors que les prix de l’énergie ont grimpé en flèche avec la guerre en Ukraine, et son versement de milliards d’euros de dividendes aux actionnaires.
Le syndicat a prolongé son action de grève, qui a débuté le 26 septembre, jusqu’à mardi, date à laquelle il a également appelé à une grève plus large impliquant les transports publics dans tout le pays.
La CGT s’est retirée des pourparlers avec le groupe français la semaine dernière, alors même que d’autres syndicats représentant une majorité de travailleurs ont accepté un accord pour une plus petite hausse de salaire.
La Première ministre Elisabeth Borne doit comparaître à la télévision aux heures de grande écoute dimanche soir pour discuter de la pénurie d’essence.
© 2022 AFP
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