La réaction de la Russie face au déploiement de 30 000 soldats de l’OTAN en Ukraine : Zelensky en discussion avec l’équipe Trump après des commentaires sur le « dictateur »

La réaction de la Russie face au déploiement de 30 000 soldats de l'OTAN en Ukraine : Zelensky en discussion avec l'équipe Trump après des commentaires sur le « dictateur »

La Russie a réagi avec fermeté à la proposition d’envoyer 30 000 soldats de l’OTAN en Ukraine, considérant cette initiative comme inacceptable et menaçante pour sa sécurité. Pendant ce temps, Volodymyr Zelensky rencontre un envoyé américain pour discuter des voies vers une paix durable, malgré les critiques de Donald Trump à son égard. Les tensions diplomatiques augmentent alors que la possibilité d’élections en Ukraine pendant la loi martiale est jugée immorale même par ses adversaires.

Réaction de la Russie face à l’envoi potentiel de troupes de l’OTAN en Ukraine

La Russie a vivement réagi à la proposition d’envoyer 30 000 soldats de l’OTAN en Ukraine dans le cadre d’une mission de maintien de la paix. Sir Keir Starmer a exprimé sa volonté d’engager des troupes britanniques sur le terrain dans le pays frappé par la guerre. Cette initiative fait partie d’un plan de sécurité en cas d’accord de cessez-le-feu entre Moscou et Kyiv. Starmer envisage de soumettre un projet à Donald Trump pour déployer 30 000 soldats européens en Ukraine afin de surveiller un front de 1 000 km, tout en demandant que des avions et des armes américains soient positionnés en Europe de l’Est, comme l’a rapporté le Telegraph.

Les tensions diplomatiques et la réponse de l’Ukraine

Le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitry Peskov, a qualifié cette proposition d' »inacceptable », soulignant que l’implication de forces d’États membres de l’OTAN aurait des conséquences sur la sécurité russe. Peskov a déclaré : « Nous sommes préoccupés par l’éventuel envoi de contingents militaires de l’OTAN en Ukraine. Cela change complètement la donne du point de vue de notre sécurité. » Cette situation survient alors que Volodymyr Zelensky doit rencontrer l’envoyé spécial américain, Keith Kellogg, après que Trump l’ait qualifié de « dictateur ». Kellogg, qui a déjà rencontré le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andrii Sybiha, a abordé les moyens pour parvenir à une « paix juste et durable ». Sybiha a affirmé la volonté de l’Ukraine d’atteindre la paix par la force et a insisté sur le fait que la sécurité de l’Ukraine et celle de l’Atlantique sont indissociables.

La visite de Kellogg intervient dans un contexte de tensions diplomatiques après les critiques de Trump envers Zelensky, l’accusant de « refuser d’organiser des élections » en temps de guerre. Trump a également affirmé que le président ukrainien avait persuadé les États-Unis de « dépenser 350 milliards de dollars pour une guerre sans issue ». Bien que la Maison Blanche continue de faire pression sur Kyiv pour qu’il modère ses critiques, même les rivaux de Zelensky en Ukraine s’opposent à l’idée d’élections pendant la loi martiale, décrivant la situation comme « impossible et immorale ».