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L’accord céréalier avec l’Ukraine devrait se poursuivre, même si l’UE devrait également faire sa part pour le maintenir, a déclaré le président turc Recep Tayyip Erdoğan à certains de ses homologues en marge du sommet du G20, mardi 15 novembre.
Lire l’article original en français ici.
Lors du sommet du G20 à Bali, les dirigeants mondiaux ont demandé que l’accord céréalier russo-ukrainien signé en Turquie en juillet soit prolongé au-delà de sa date de fin fixée au 19 novembre, le président américain Joe Biden faisant une demande officielle dans un communiqué.
Prolonger l’accord garantirait en effet la sécurité alimentaire mondiale, car l’accord permettait d’exporter 10 millions de tonnes de céréales du « grenier du monde » de juillet à septembre, aidant les pays, en particulier en Afrique, à faire face aux pénuries alimentaires.
« La Turquie et la France continueront à travailler pour garantir que les exportations se poursuivent sans entrave », a déclaré Macron sur Twitter à l’issue de sa réunion de mardi en marge du sommet du G20 avec Erdogan, qui aurait exhorté l’UE à prendre ses responsabilités et à œuvrer à la réouverture du grain de la mer Noire. couloirs.
Biden a également rencontré Erdogan et l’a remercié pour ses efforts dans le renouvellement de l’accord car il est « essentiel pour améliorer la sécurité alimentaire mondiale au milieu de la guerre de Russie ».
De son côté, le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy a plaidé pour une prolongation « infinie » de l’accord.
diplomatie turque
Selon les informations de AFP.
En outre, la prolongation de l’accord sur les céréales nécessiterait également de convaincre le président russe Vladimir Poutine, qui a décidé de ne pas assister au sommet en personne.
Erdogan, qui a réussi à renégocier le rétablissement de l’accord sur les céréales lorsque la Russie s’en est brièvement retirée fin octobre, est déterminé à ce que l’accord soit prolongé.
« Je suis convaincu que l’accord sur les céréales se poursuivra », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse mercredi 16 novembre.
L’Europe doit faire sa part
Erdogan a également appelé l’Union européenne à « faire sa part pour maintenir l’accord » dans un communiqué.
L’accord céréalier russo-ukrainien doit être « prolongé », a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, lors du lancement du sommet, notant que le bloc soutenait « sans réserve » l’accord.
Cela a été réitéré par le chef de la diplomatie de l’UE, Josep Borrell.
« La Russie n’a aucune raison, aucun fondement juridique pour bloquer la nourriture [from] sortant de l’Ukraine vers les marchés internationaux », a déclaré Borrell lors d’une conférence de presse après le Conseil des affaires étrangères de l’UE lundi.
« Ce que la Russie a fait est illégal et affecte d’abord [of all] la vie des personnes des pays vulnérables du monde entier. La Russie doit cesser de militariser la nourriture », a-t-il ajouté.
La Russie devrait publier prochainement une déclaration indiquant si elle prolongera l’accord.
[Edited by Anne-Sophie Gayet/Alexandra Brzozowski]
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