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La Turquie a mené des frappes aériennes contre des bases militantes kurdes dans le nord de l’Irak et de la Syrie, a annoncé dimanche le ministère turc de la Défense, une semaine après une explosion à Istanbul qui a tué six personnes et blessé plus de 80 autres.
Les cibles étaient des bases que le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et la milice syrienne kurde YPG utilisaient pour lancer des attaques terroristes contre la Turquie, a indiqué le ministère.
« Notre objectif est d’assurer la sécurité de nos 85 millions de citoyens et de nos frontières, et de riposter à toute attaque perfide contre notre pays », a déclaré le ministre de la Défense Hulusi Akar dans un communiqué.
Ankara accuse le PKK d’être responsable de l’explosion d’Istanbul, une accusation que le groupe interdit a démentie. Ces derniers jours, près de deux douzaines de personnes ont été arrêtées en lien avec l’attentat, dont cinq en Bulgarie samedi, selon Reuters.
La violence à Istanbul est également en passe d’attiser les tensions au-delà de la région immédiate.
La Turquie est l’un des deux seuls pays membres de l’OTAN qui n’ont pas encore ratifié les offres de la Finlande et de la Suède pour rejoindre l’alliance de défense. Ankara a accusé les pays nordiques d’abriter des militants kurdes.
L’attentat de la semaine dernière à Istanbul « prouve encore plus que la Turquie veut soulever ces préoccupations concernant le terrorisme et cela prouve en quelque sorte que c’est aussi un problème à l’intérieur du pays », a déclaré samedi le ministre finlandais des Affaires étrangères Pekka Haavisto à Bloomberg News. « C’est un élan que la Turquie utilise et bien sûr, ils ont tous les droits de soulever cette question pendant le processus de l’OTAN. »
Haavisto a exhorté la Finlande à ne pas être confondue avec la Suède sur la question kurde, affirmant que la Suède a une « minorité kurde beaucoup plus importante » originaire de Turquie.
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