« L’Allemagne a toujours un problème de racisme »

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Statut : 19/02/2023 00:26

Fin 2020, le gouvernement fédéral a décidé de prendre des mesures contre l’extrémisme de droite et le racisme. Mais celles-ci doivent aussi être mises en œuvre, demande le responsable anti-discrimination Ataman trois ans après l’attentat de Hanau.

La commissaire anti-discrimination du gouvernement fédéral, Ferda Ataman, demande que les mesures de lutte contre l’extrémisme de droite soient mises en œuvre de manière plus cohérente. A l’occasion du troisième anniversaire de l’attentat raciste de Hanau, elle fait le point. Selon Ataman, de nombreuses personnes touchées par le racisme vivent actuellement le fait que la discussion sur la discrimination est minimisée comme « réveillée » ou « politique identitaire » et rejetée comme « intérêts insignifiants des minorités ».

Selon Ataman, une décision du cabinet fin 2020 avec des mesures contre l’extrémisme de droite et le racisme a marqué un tournant politique. « C’est d’autant plus décevant que le gouvernement fédéral n’ait pas encore mis en oeuvre ses annonces. » Par exemple, le terme controversé « race » n’a pas été supprimé de l’article 3 de la Loi fondamentale.

L’Allemagne a toujours un problème de racisme, dit Ataman. Cela est évident, par exemple, lorsque les politiciens fédéraux qualifient de manière désobligeante les jeunes musulmans de « petits pachas ». Le chef de la CDU, Friedrich Merz, a utilisé cette expression après les émeutes du Nouvel An à Berlin.

Bushman : « Perplexité, tristesse, dégoût »

Le 19 février 2020, un homme de 43 ans a tiré sur neuf personnes à Hanau pour des motifs racistes et a blessé d’autres personnes. Il a ensuite tiré sur sa mère et sur lui-même.

Le ministre fédéral de la Justice, Marco Buschmann, a déclaré que le fait que des personnes en Allemagne aient à craindre d’être victimes de crimes violents en raison de leur histoire d’origine ne devrait pas être toléré. L’attentat de Hanau reste une blessure qui ne cicatrisera pas, selon l’homme politique du FDP.

Trois ans après cet acte de terreur, ce qui restait était « la perplexité, la tristesse, le dégoût et la question : pourquoi l’État n’a-t-il pas été en mesure de protéger ses citoyens ? », explique Buschmann. L’État de droit et ses représentants doivent tirer les leçons de l’attaque et de leurs propres échecs.

Commémoration des victimes à Hanau

La clarification précise des circonstances de l’attentat de Hanau est d’une grande importance pour de nombreuses personnes concernées afin de pouvoir apaiser leur chagrin, déclare Pascal Kober, commissaire aux victimes du gouvernement fédéral. « Également au-delà de ce qui est requis par le droit pénal », a déclaré le politicien du FDP.

Des représentants de la politique, de la citoyenneté et des communautés religieuses commémorent les victimes à Hanau aujourd’hui. La ministre fédérale de l’Intérieur Nancy Faeser et la présidente du Conseil de l’Église évangélique d’Allemagne, Annette Kurschus, devraient commémorer l’événement.

3e anniversaire de Hanau – voix du Berlin politique

Philipp Eckstein, ARD Berlin, 19 février 2023 05h52

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