L’ancien patron de V/Line, James Pinder, fait face à la justice pour corruption présumée

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L’ancien directeur général de de Victoria réseau ferroviaire régional et ex-directeur des trains de métro de Melbourne ont fait face à un tribunal accusé d’inconduite majeure par le chien de garde de la corruption de l’État.
James Pinder, ancien PDG de V/Line et l’ancien directeur de Metro, Peter Bollas, font partie des sept personnes qui ont été inculpées par la Commission indépendante anti-corruption à large assise (IBAC) le mois dernier.

Le groupe a fait face mercredi au tribunal de première instance de Melbourne, où leurs conditions de mise en liberté sous caution ont été fixées avant une autre audience en mars.

L’ancien PDG de V/Line, James Pinder, et l’ancien directeur de Metro, Peter Bollas, font partie des sept personnes inculpées. (Neuf)

Pinder, qui a comparu en personne, fait face à neuf chefs d’accusation de 2018 à 2020, y compris une faute intentionnelle dans la fonction publique et une considération spéciale de la part du fournisseur de services de nettoyage Transclean Facilities.

Bollas et Pinder sont conjointement accusés d’avoir conspiré pour solliciter par corruption une contrepartie précieuse du directeur de Transclean, George Haritos, révèlent des documents judiciaires.

Bollas, qui était à la tête du soutien opérationnel de la flotte de Metro, a également été accusé de recevoir des commissions secrètes.

L’ancien directeur général du réseau ferroviaire régional de Victoria et ex-directeur des trains de métro de Melbourne ont été traduits en justice. (Neuf)

Les accusations font suite à une enquête de l’IBAC, qui s’est penchée sur des allégations selon lesquelles de hauts fonctionnaires auraient indûment influencé l’attribution de contrats importants avec V/Line et Metro.

Transclean, qui fournissait des services de nettoyage à V/Line et Metro, a été accusé d’avoir effectué des paiements secrets en espèces à de hauts responsables des transports.

Le codirecteur de Haritos et Transclean, Alex Kyritsis, est accusé d’avoir accordé par corruption à Pinder et Bollas une considération précieuse, « dont la réception ou l’attente tendraient à les influencer à montrer leur faveur » à l’entreprise. Haritos fait face à cinq chefs d’accusation et Kyritsis à un.

Steven Kyritsis et Maria Tsakopolos, employés de Transclean, sont accusés d’avoir accordé à Pinder ou Bollas une « précieuse considération » pour les inciter à se montrer favorables.

L’avocat de Tsakopolos, Steven Benedict Collin, a été accusé d’avoir tenté de pervertir le cours de la justice.

Les sept accusés ont été libérés sous caution sous certaines conditions, notamment de ne pas contacter les témoins à charge. Ils doivent rendre leur passeport, ne peuvent se rendre à aucun point de départ international et ne peuvent s’associer à aucun coaccusé.

L’affaire reviendra devant le tribunal pour une mention d’incarcération le 29 mars de l’année prochaine.

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