L’armée américaine se montre ouverte à envisager diverses options pour Gaza, suite à la proposition de Trump de prendre le contrôle de la région. Le secrétaire à la Défense a souligné la nécessité de solutions nouvelles face à des problèmes complexes. Bien que Trump n’ait pas décidé du déploiement de troupes, il a annoncé un plan ambitieux pour revitaliser Gaza, suscitant des réactions partagées à Washington et des préoccupations juridiques sur la légitimité d’une telle action.
Les Réponses de l’Armée Américaine Face à la Propositions de Trump
L’armée américaine a récemment annoncé sa disposition à envisager « toutes les options » concernant la situation à Gaza, après que Trump a exprimé son souhait de voir les États-Unis prendre le contrôle et revitaliser cette région durement touchée par des conflits. Le secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, a fait cette déclaration mercredi, en prélude à sa rencontre avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu au Pentagone. Il a souligné que « la folie, c’est de tenter d’exécuter les mêmes actions encore et encore. »
« Le président est prêt à envisager des solutions novatrices et dynamiques pour aborder des problèmes apparemment insolubles… Nous sommes ouverts à explorer toutes les possibilités, » a-t-il ajouté. La proposition de Trump, qui évoque la prise de contrôle de Gaza pour en faire la « Riviera du Moyen-Orient, » a suscité des réactions controversées à l’échelle mondiale, certains critiques parlant de « nettoyage ethnique. » Ce plan impliquerait que les forces américaines s’emparent de l’enclave, entraînant le déplacement de millions de Palestiniens vers l’Égypte et la Jordanie.
Les Implications et Réactions à la Proposition de Trump
La Maison Blanche a précisé que Trump n’avait pas encore décidé de déployer des troupes américaines sur le terrain, laissant planer un doute sur l’avenir de cette initiative, si cela représente une tactique de négociation ou une véritable stratégie. Pendant ce temps, l’administration américaine renforce son soutien militaire à Israël. Hegseth a indiqué que le Pentagone mettrait à disposition des armements « précédemment non fournis, adaptés pour éliminer des ennemis radicaux. » Trump a également levé une restriction sur l’envoi de bombes de 2 000 livres, qui peuvent détruire des bâtiments entiers.
Le projet de Trump, qui pourrait durer des décennies et coûter des milliards, a divisé l’opinion à Washington. Bien que la majorité des républicains aient montré leur soutien envers ses politiques, certains commencent à se distancier de cette proposition spécifique. Des questions juridiques émergent également concernant la légitimité de la prise de contrôle d’un territoire par les États-Unis.
Trump a dévoilé son plan lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre israélien, la première visite d’un dirigeant étranger depuis son entrée en fonction. « Les États-Unis vont prendre le contrôle de Gaza et nous allons réaliser un travail significatif… Nous allons développer cette région, créer des milliers d’emplois, et en faire un exemple dont le Moyen-Orient pourra être fier, » a déclaré Trump. Interrogé sur l’éventualité d’un déploiement militaire à Gaza, il a affirmé : « Nous ferons ce qui est nécessaire. Si c’est nécessaire, nous agirons. »
Netanyahu a applaudi cette approche, louant Trump pour sa capacité à penser différemment et pour sa volonté de bousculer les conventions. Malgré les critiques de nombreux alliés, Trump a maintenu que son plan avait le soutien populaire, affirmant : « Tout le monde l’adore. » Plus tard, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a réitéré que Trump ne prévoyait pas d’envoyer des troupes sur le terrain à Gaza, mais qu’il considérait qu’une implication américaine était essentielle pour la reconstruction et la stabilité de la région. « Cela ne signifie pas des troupes sur le terrain à Gaza, » a-t-elle précisé.
Leavitt a également mentionné que Trump envisageait une « relocalisation temporaire » des Palestiniens de Gaza afin de faciliter la reconstruction de l’enclave. Elle n’a pas, cependant, clarifié le changement de ton concernant la présence militaire américaine.