L’Association européenne des clubs orchestre un coup d’État silencieux dans le football | Football interclubs européen

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Je Guardian a récemment publié un article de Charlie Marshall, PDG de l’Association européenne des clubs (ECA), intitulé : « L’Association européenne des clubs est présentée comme une élite maléfique qui tue le football. Quelle absurdité. » Bien que j’apprécie l’opportunité d’engager une discussion sur l’avenir du football européen, je dois exprimer mon profond désaccord avec les affirmations de Marshall. Il est impératif de remettre les pendules à l’heure et de faire la lumière sur la véritable nature des actions de l’ECA et les distorsions qu’elle a provoquées dans le paysage du football.

Marshall m’accuse de promouvoir un faux récit concernant l’influence de l’ECA sur l’UEFA. Cependant, la vérité est que l’ECA a progressivement orchestré un coup d’État silencieux au sein de la structure de gouvernance du football européen. Ce coup d’État lent est conçu pour responsabiliser les plus grands clubs du continent, leur permettant d’exercer un plus grand contrôle sur le sport. Marshall met commodément en évidence divers clubs dans son article, sans reconnaître qu’ils sont, en fait, les forces dominantes dans leurs pays respectifs. La manne financière des compétitions européennes a entraîné d’importantes distorsions au sein de leurs championnats nationaux.

Il ne faut pas non plus oublier que Marshall était à l’ECA en 2019 lorsqu’il a présenté une première version du projet de super ligue avec l’UEFA. Heureusement, l’UEFA s’est rendu compte que cela détruirait le football après une révolte parmi les clubs et dans les médias, mais Marshall a peu de crédibilité lorsqu’il s’agit de l’avenir du football européen.

En outre, il est essentiel de dénoncer le déficit démocratique au sein de l’ECA, un point crucial que Marshall passe commodément sous silence. Sur les 330 clubs disposant d’un droit de vote, seuls 140 possèdent le plein droit de vote, tandis que les 190 restants voient leur pouvoir de vote considérablement limité. Cette disparité dans les droits de vote met en évidence la nature antidémocratique de l’ECA, où une minorité de clubs détient une influence et un pouvoir de décision disproportionnés. Un tel déséquilibre sape les principes d’équité, de transparence et d’inclusivité qui devraient être le fondement de toute organisation représentative.

En minimisant l’importance de ce déficit démocratique, Marshall ne répond pas aux préoccupations soulevées par de nombreux acteurs du football européen. La concentration du pouvoir entre les mains de quelques clubs sélectionnés non seulement perpétue les inégalités existantes, mais étouffe également les voix et les aspirations des autres clubs. Il est impératif que nous reconnaissions et rectifiions ce problème pour assurer un avenir plus équitable et démocratique au football européen, c’est pourquoi je soutiens l’Union naissante des clubs européens.

L’ECA intensifie l’influence des plus grands clubs européens tout en ignorant les intérêts des clubs ambitieux. L’absence d’un véritable cadre démocratique au sein de l’ECA exacerbe encore ce problème. Pour renforcer le football européen, nous devons donner la priorité aux ligues nationales en tant que fondement de la pyramide du football européen et veiller à ce que les fonds de l’UEFA circulent plus équitablement pour soutenir les clubs ambitieux. Ce n’est qu’à travers une approche équitable, inclusive et démocratique que nous pourrons rétablir l’équilibre et sauvegarder l’avenir du beau jeu.

Javier Tebas est le président de la Liga

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