[ad_1]
Le bureau bruxellois de Twitter serait la dernière victime du rachat de l’entreprise par Elon Musk, qui intervient à un moment où l’examen réglementaire accéléré de l’UE est dirigé contre elle et des plateformes similaires.
Depuis qu’il est devenu PDG de la société fin octobre, mettant fin à un voyage difficile vers la finalisation de l’achat de 44 milliards de dollars de la plate-forme, Musk a démantelé une grande partie de ses structures internes de personnel, licenciant d’abord ses cadres supérieurs, puis distribuant des licenciements à des pans entiers du personnel et se dissolvant. équipes de base.
Les équipes d’éthique, de droits de l’homme et d’accessibilité de l’IA de l’entreprise ont été parmi celles qui ont été éliminées jusqu’à présent. D’autres départements, tels que les communications, la conservation et les politiques publiques, auraient également été évincés.
Un nombre important de membres du personnel de l’entreprise ont également choisi de quitter leur poste en réponse aux développements, qui comprenaient également un e-mail de Musk expliquant que les employés devraient être «extrêmement hardcore» pour que Twitter réussisse, ce qui nécessite qu’ils améliorent leurs performances en « travailler de longues heures à haute intensité ».
Selon le rapport du Financial Times, cependant, les deux derniers membres du personnel restants travaillant au siège bruxellois de Twitter ont également quitté leur poste, suite au départ anticipé des quatre autres membres de l’équipe, marquant la fermeture complète du bureau.
Bien qu’il soit actuellement difficile de savoir si cet arrêt sera temporaire ou permanent, il intervient à un moment crucial pour la réglementation technologique en Europe. De très grandes plateformes en ligne telles que Twitter sont actuellement chargées de déterminer comment se conformer à la loi sur les services numériques (DSA), le tout nouveau règlement de modération de contenu de l’UE, qui est entré en vigueur la semaine dernière.
Une indication préliminaire que les licenciements massifs de personnel pourraient entraîner des problèmes de conformité pour la plate-forme en Europe sera montrée par l’application de Twitter de l’UE Code de pratique sur la désinformation, un ensemble d’outils volontaires qui anticipe essentiellement le DSA et dont Twitter est l’un des principaux signataires.
Depuis que Musk a pris les rênes de l’entreprise, Bruxelles envoie des messages musclés pour ne pas mettre ses règles à l’épreuve.
En réponse à un tweet de célébration disant « l’oiseau est libéré », écrit par Musk lors de la clôture de l’accord en octobre, le commissaire au marché intérieur Thierry Breton a répondu : « En Europe, l’oiseau volera selon nos règles ». Breton a également souligné un enregistrement d’une réunion avec Musk en mai, dans laquelle le milliardaire a déclaré que le DSA était « exactement aligné sur ma pensée ».
Un signe inquiétant dans ce sens pourrait provenir d’une autre loi non contraignante, le code de conduite sur la lutte contre les discours de haine illégaux en ligne, sur lequel la Commission a publié jeudi la septième évaluation avec des résultats appauvris par rapport à l’année dernière.
Le code a été adopté en 2016 en accord avec de nombreuses plateformes majeures, dont Twitter, Facebook, YouTube et Microsoft, et a depuis gagné d’autres signataires de premier plan, notamment le service de messagerie Viber et la plateforme de diffusion en direct Twitch.
Au cours de l’année écoulée, 64,4 % des notifications de discours de haine en ligne ont été examinées par les entreprises dans les 24 heures suivant leur réception, une baisse de 81 % en 2021 à 90,4 % en 2020. Une seule plateforme, TikTok, a augmenté ses performances individuelles.
Alors que le taux de suppression global est resté proche de celui de l’année dernière, passant de 62,5 % en 2021 à 63,6 % en 2022, seul YouTube a augmenté son taux au niveau individuel.
En moyenne, 69,6 % des contenus appelant au meurtre ou à la violence envers des groupes spécifiques ont été supprimés, avec un taux de suppression de 59,3 % pour les contenus contenant des propos ou des images diffamatoires sur des groupes particuliers.
La situation s’est toutefois améliorée en ce qui concerne le retour d’informations aux utilisateurs des entreprises, avec un nombre supérieur aux taux de l’année précédente.
Les entreprises informatiques et les signaleurs de confiance se sont également mis d’accord sur un nouveau cadre d’action pour renforcer leur coopération en matière d’identification et de suppression de contenu, notamment par le biais d’un dialogue consolidé, de réunions plus fréquentes et d’une visibilité accrue autour de leur travail.
La Commission est maintenant sur le point d’examiner comment la mise en œuvre du code peut contribuer au respect de l’AVD, ce qui, selon l’exécutif européen, pourrait conduire à sa révision en 2023.
[Edited by Luca Bertuzzi/Nathalie Weatherald]
[ad_2]
Source link -42