Le capitaine d’un navire de sauvetage avec 35 migrants refuse de quitter le port italien

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Le capitaine d’un navire de sauvetage de migrants exploité par une organisation caritative a refusé dimanche les ordres italiens de quitter un port sicilien après que les autorités ont procédé à une sélection médicale des passagers et n’ont pas autorisé 35 à descendre, agissant sous les directives du gouvernement italien d’extrême droite.

L’Humanity 1 a reçu l’ordre de quitter le port de Catane après avoir débarqué 144 migrants secourus. Ils comprenaient des femmes avec des enfants, plus de 100 mineurs non accompagnés et des personnes ayant des urgences médicales.

Le capitaine a refusé d’obtempérer, « jusqu’à ce que tous les survivants sauvés de la détresse en mer aient été débarqués », a déclaré SOS Humanity, l’association caritative allemande qui exploite le navire. Le navire est resté amarré au port en milieu d’après-midi.

Des groupes humanitaires et deux législateurs italiens qui se sont rendus en Sicile ont protesté contre le processus de sélection comme étant à la fois illégal et inhumain. La procédure faisait partie des directives introduites par le nouveau ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi alors que l’Italie cible à nouveau les organisations non gouvernementales qu’elle accuse depuis longtemps d’encourager le trafic d’êtres humains en Méditerranée centrale.

« Libérez tout le monde, libérez-le », a déclaré le législateur italien Aboubakar Soumahoro, dans un appel émouvant adressé au nouveau Premier ministre Giorgia Meloni, qualifiant la nouvelle politique de son gouvernement d' »inhumaine ».

Soumahoro a ajouté que les passagers ont fait face à « un traumatisme, ils ont fait face à tout ce que nous pouvons définir comme une souffrance prolongée, un enfer ».

Les autorités italiennes ont achevé le processus d’identification des migrants vulnérables sur le Humanity 1 du jour au lendemain et ont demandé au navire caritatif Geo Barents, qui est entré dans les eaux italiennes avec 572 migrants secourus, de se rendre dimanche à Catane pour le même contrôle.

Deux autres bateaux gérés par des organisations non gouvernementales restent en mer sans changement immédiat de statut.

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