Le chef de l’OMS visite le nord-ouest de la Syrie tenu par les rebelles pour la première fois depuis le tremblement de terre


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Le chef de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, s’est rendu mercredi dans le nord-ouest de la Syrie tenue par les rebelles, son premier voyage dans des zones hors du contrôle de Damas depuis le séisme dévastateur du mois dernier, a rapporté un correspondant de l’AFP.

Tedros était le plus haut responsable des Nations Unies à visiter les zones tenues par les rebelles depuis le séisme du 6 février.

Il est entré depuis la Turquie voisine par le point de passage de Bab al-Hawa et a visité plusieurs hôpitaux et un refuge pour personnes déplacées, a déclaré le correspondant.

Le point de passage de Bab al-Hawa est situé dans la région d’Idlib, que les responsables de l’ONU visitent rarement et est contrôlé par le groupe djihadiste Hayat Tahrir al-Sham.

Au lendemain du tremblement de terre, des militants et des équipes d’urgence dans le nord-ouest tenu par les rebelles ont dénoncé la lenteur de la réponse de l’ONU, la mettant en contraste avec les avions chargés d’aide humanitaire qui ont été livrés aux aéroports contrôlés par le gouvernement.

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Le chef des secours de l’ONU, Martin Griffiths, a admis le 12 février que le corps avait « jusqu’à présent laissé tomber les habitants du nord-ouest de la Syrie ».

Au total, 420 camions chargés d’aide de l’ONU sont passés dans la poche tenue par les rebelles depuis la tragédie.

Plus de quatre millions de personnes vivent dans des zones échappant au contrôle du gouvernement dans le nord et le nord-ouest de la Syrie, dont 90 % dépendent de l’aide pour survivre.

Le voyage de Tedros intervient après sa rencontre avec le président Bachar al-Assad à Damas le 12 février.

Le séisme de magnitude 7,8 qui a frappé la Syrie et la Turquie déchirées par la guerre a tué plus de 50 000 personnes dans les deux pays.

Le gouvernement syrien a déclaré que 1 414 personnes avaient été tuées dans les zones sous son contrôle, tandis que des responsables soutenus par la Turquie en Syrie ont estimé le nombre de morts dans les zones tenues par les rebelles à 4 537.

(AFP)



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