Le chef du nucléaire iranien rejette la motion occidentale appelant à la coopération avec l’AIEA


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L’Iran a déclaré mercredi qu’il rejetait un projet de résolution des pays occidentaux appelant Téhéran à coopérer pleinement avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

« Ils ont rédigé une résolution et apporté des documents dont ils savent eux-mêmes qu’ils ne sont pas vrais et qui sont rejetés par la République islamique », a déclaré l’agence de presse officielle IRNA citant le chef de l’énergie atomique iranien, Mohamed Eslami.

Mardi, des diplomates ont déclaré que les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne avaient soumis la résolution au chien de garde nucléaire de l’ONU.

La résolution appelant l’Iran à coopérer pleinement avec l’AIEA intervient après qu’un rapport de l’agence a conclu qu’il n’y avait eu « aucun progrès » dans une enquête de longue date sur des matières nucléaires non déclarées en Iran.

Le texte doit être discuté lors d’une réunion trimestrielle du Conseil des gouverneurs des 35 pays de l’AIEA, qui commence mercredi.

Le projet de texte consulté par l’AFP soulignait qu’il était « essentiel et urgent » que l’Iran « agisse pour remplir ses obligations légales ».

Une délégation de l’AIEA devait se rendre en Iran ce mois-ci, mais Eslami a déclaré que « pour le moment, aucune visite de l’agence (AIEA) n’est à l’ordre du jour ».

« Nous avons répondu à toutes les allégations et accusations de l’AIEA et, si elle avait eu de bonnes intentions et une volonté de poursuivre les négociations, ils (les pays occidentaux) n’auraient pas présenté de résolution » contre l’Iran, a-t-il ajouté.

Cela s’inscrit dans le contexte de pourparlers au point mort sur la relance de l’accord nucléaire de 2015.

L’accord conclu par l’Iran avec la Grande-Bretagne, la Chine, la France, l’Allemagne, la Russie et les États-Unis lui a accordé un allégement des sanctions en échange de garanties qu’il ne pourrait pas développer une arme atomique. L’Iran a toujours nié vouloir un arsenal nucléaire.

L’accord s’est effondré après le retrait unilatéral de Washington en 2018 sous le président Donald Trump.

Eslami a déclaré qu' »adopter une politique de pression maximale et répandre des accusations » contre l’Iran est dans « la nature de ceux qui multiplient les sanctions ».

(AFP)



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