Le Conseil négociera le renforcement de la présence de l’agence des frontières de l’UE dans les Balkans occidentaux

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Le Conseil européen a annoncé vendredi (18 novembre) qu’il avait donné son feu vert aux négociations sur le renforcement de la présence de Frontex, l’agence européenne des frontières, en Albanie, en Serbie, en Bosnie-Herzégovine et au Monténégro.

L’accord international en cours de négociation permettrait à Frontex « d’exercer des pouvoirs exécutifs » tels que les contrôles aux frontières et les enregistrements.

Selon le Conseil, l’élargissement du mandat de Frontex dans la région consisterait à « aider ces pays à gérer les flux migratoires, à lutter contre l’immigration clandestine et à lutter contre la criminalité transfrontalière ».

L’agence frontalière détenait auparavant un accord similaire avec l’Albanie, le Monténégro et la Serbie, mais les accords donnaient à Frontex un mandat limité. L’agence ne pouvait mener que des « opérations conjointes » et « déployer des équipes dans la région des pays frontaliers de l’UE ».

Les négociations à venir chercheront à accroître les pouvoirs exécutifs de Frontex dans la région.

Le ministre tchèque de l’Intérieur, Vít Rakušan, a déclaré que cette négociation vise à « détecter et bloquer très tôt les mouvements migratoires irréguliers ». La route des Balkans est la deuxième voie la plus empruntée par les demandeurs d’asile et autres immigrants pour arriver dans l’UE, la plupart venant d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Asie centrale.

Selon Frontex, les passages illégaux sur la route des Balkans ont doublé en 2021 par rapport à l’année précédente.

Cependant, les agences de l’ONU sur le terrain ont dénoncé le traitement sévère infligé aux nouveaux arrivants par la police des frontières des pays des Balkans.

En février 2022, le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, a critiqué les taux élevés d’abus visant les personnes essayant de franchir les frontières, en particulier sur la route des Balkans occidentaux, comme une pratique qui normalise les refoulements illégaux.

Médecins Sans Frontières, une ONG travaillant sur le terrain, a dénoncé le refoulement illégal à la frontière entre la Serbie et la Hongrie à l’été 2022. Les gens ont été « privés d’accès aux services de base, battus et humiliés dans leurs tentatives de franchir la frontière », le ONG a écrit.

En février 2021, quatre eurodéputés italiens ont effectué un voyage de surveillance à la frontière avec la Croatie et la Bosnie, mais la police croate les a empêchés de traverser la frontière.

Quatre eurodéputés italiens arrêtés à la frontière croato-bosniaque

Quatre eurodéputés italiens du Parti démocrate (PSE) – Piero Bartolo, Brando Benifei, Pierfrancesco Majorino et Alessandra Moretti – qui vérifiaient la frontière croato-bosniaque près de Bojna, où des violences et des rejets arbitraires de migrants ont été signalés par des ONG et des médias…

La Commission européenne entamera des négociations avec les quatre pays. Une fois un accord bilatéral conclu, l’adoption sera décidée par le Conseil.



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