Le gouvernement français intensifie le jeu du blâme alors que les grèves entraînent des pénuries de carburant

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PARIS – Le gouvernement français ressent la chaleur alors que les grèves dans les raffineries de pétrole et les installations de stockage ont entraîné des pénuries de carburant dans tout le pays.

Le ministre du Budget, Gabriel Attal, a accusé lundi le syndicat d’extrême gauche CGT, qui mène les grèves, de la situation alors que de longues files d’attente se sont formées devant les stations-service ces derniers jours.

« Le coeur de ce problème est le blocage des raffineries et des dépôts de carburant par la CGT, qui veut anticiper un certain nombre de discussions sur les salaires », a déclaré Attal à la radio FranceInter. « Ce [has been] un week-end cauchemardesque pour des millions d’automobilistes. »

Les syndicats de travailleurs ont appelé à des grèves dans le but d’obtenir des augmentations de salaire, perturbant les opérations dans les raffineries gérées par ExxonMobil et TotalEnergies. Une demande inhabituellement élevée a également aggravé le problème dans certaines régions, ce qui a conduit le gouvernement à mettre en garde contre les achats de panique.

Dimanche après-midi, environ un tiers des stations-service en France rencontraient des « difficultés » d’approvisionnement pour au moins un produit énergétique, selon un porte-parole du ministère de l’Energie.

Les acteurs de l’opposition de droite n’ont pas tardé à blâmer le gouvernement. Au cours du week-end, la dirigeante d’extrême droite Marine Le Pen accusé gouvernement du président Emmanuel Macron de ne pas avoir anticipé ce problème. La droite Les Républicains a également rejoint les attaques.

Macron a appelé lundi les entreprises et les syndicats à trouver un compromis, tout en critiquant indirectement les grévistes.

« Le blocage n’est pas un moyen de négocier », a déclaré Macron aux journalistes lors d’une visite dans le département de la Mayenne. « Les négociations salariales sont légitimes… mais elles doivent trouver un enjeu pour que, d’une manière ou d’une autre, nos compatriotes ne soient pas leurs victimes », a-t-il déclaré, tout en notant qu’il n’est pas de la responsabilité du gouvernement de trouver un compromis entre les compagnies pétrolières et les syndicats.

Achat de panique

Le gouvernement a pris une série de mesures pour tenter d’apaiser la situation ces derniers jours, notamment en puisant dans les réserves stratégiques de pétrole du pays.

La semaine dernière, plusieurs ministres ont intensifié la pression sur les compagnies pétrolières, les exhortant à engager des négociations avec les syndicats et mettant en avant leurs bénéfices considérables.

TotalEnergies a déclaré dimanche qu’il avancerait les négociations salariales annuelles, mais seulement si les syndicats arrêtaient la grève. Dans un communiqué cité par Reuters, la CGT a qualifié la proposition de TotalEnergies de « chantage ».

Attal a cependant semblé pointer du doigt les syndicats, disant avoir « du mal » à comprendre « une grève préventive ».

Dimanche, la ministre de l’Energie Agnès Pannier-Runacher a appelé les automobilistes à ne pas paniquer pour acheter du carburant. « Nous sommes confrontés à une ruée vers les stations-service au-delà de la consommation habituelle de carburant », a-t-elle déclaré dans un communiqué, notant que la demande de carburant a augmenté jusqu’à 30% dans certaines régions.



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