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Les présidents du Liban et de la Syrie se sont rencontrés pour discuter de la délimitation de la frontière maritime entre les pays, une semaine après un accord historique entre le Liban et Israël sur une frontière contestée en Méditerranée.
La réunion précède la visite d’une délégation libanaise à Damas la semaine prochaine pour discuter de la question, rapporte Reuters.
Comme pour le différend maritime entre le Liban et Israël, le différend entre la Syrie et le Liban s’est concentré sur une partie de la Méditerranée orientale où une partie – en l’occurrence la Syrie – a offert des droits de forage et d’exploration à une société énergétique étrangère.
L’année dernière, la Syrie a signé un accord avec les sociétés russes East Med Amrit et Capital Limited, pour explorer les réserves potentielles de pétrole et de gaz dans une région considérée comme riche en ressources, ont rapporté les médias d’État syriens. L’accord fait suite à un accord de 2013 avec la société russe Soyuzneftegaz qui a été interrompu en raison de la situation sécuritaire en Syrie.
La guerre civile qui a duré près de dix ans dans le pays est pratiquement terminée, à l’exception des tensions persistantes et des violences sporadiques autour de l’enclave rebelle d’Idlib à la frontière turque.
Le président libanais Michel Aoun a déclaré qu’un nouvel accord sur la frontière maritime serait une priorité après l’accord avec Israël le 11 octobre, qui délimitait les zones que les deux parties pourraient explorer pour le pétrole et le gaz, ainsi que l’accord sur un système de partage des bénéfices sur le champ pétrolifère de Karish. , où Israël a autorisé le début des forages.
M. Aoun a déclaré au président syrien Bashar Al Assad que le Liban était désireux « d’entamer des négociations avec la Syrie pour délimiter sa frontière maritime nord », a déclaré un responsable libanais après les pourparlers de samedi.
M. Aoun a ensuite chargé Elias Bou Saab, le vice-président du parlement qui a négocié au nom du Liban dans les pourparlers indirects sur la frontière avec Israël, de diriger une délégation à Damas la semaine prochaine pour lancer les discussions, a déclaré le responsable.
La délégation comprendrait les ministres libanais des Affaires étrangères et des Transports ainsi que le chef de l’agence de sécurité générale Abbas Ibrahim, a ajouté le responsable.
La radio syrienne Sham FM a rapporté que les détails de la délimitation n’avaient pas encore été discutés et que M. Al Assad avait proposé de tenir des pourparlers directs via les ministères des Affaires étrangères des pays.
Les deux dirigeants ont discuté de la délimitation l’année dernière.
Le mandat de M. Aoun à la présidence du Liban, qui traverse une profonde crise politique et économique, s’achève le 31 octobre. Trois sessions parlementaires n’ont pas permis d’élire un successeur.
M. Al Assad a obtenu un autre mandat de sept ans l’année dernière lors d’une élection ridiculisée par l’opposition syrienne et l’Occident comme une farce.
Le vote a eu lieu après que le gouvernement a repris le contrôle d’une grande partie du territoire perdu au profit des opposants lors d’un conflit qui a éclaté en 2011.
Mis à jour : 23 octobre 2022, 11 h 37
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