Le Premier ministre italien charge l’assistant principal de la stratégie haut débit alors que l’offre pour le réseau TIM échoue


© Reuters. PHOTO DE DOSSIER : Des câbles à fibre optique de Telecom Italia sont vus dans un central téléphonique à Rome, en Italie, le 20 décembre 2013. REUTERS/Alessandro Bianchi

Par Elvira Pollina et Giuseppe Fonte

MILAN (Reuters) – Le Premier ministre italien Giorgia Meloni a donné à l’un de ses principaux collaborateurs le pouvoir de superviser la stratégie de Rome sur les réseaux à haut débit ultra-rapides alors que le nouveau gouvernement de droite examine les plans de la plus grande entreprise de télécommunications du pays. Télécom Italie (BIT 🙂 (TIM).

Le sous-secrétaire du Cabinet Alessio Butti sera désormais en charge de la stratégie, selon un décret publié vendredi par Reuters. Butti a critiqué le projet du gouvernement précédent de réduire la dette de 25 milliards d’euros (26 milliards de dollars) de TIM en vendant son réseau fixe.

La vente est un élément clé de la stratégie du PDG Pietro Labriola visant à démanteler et à réorganiser l’entreprise battue. Le prêteur d’État Cassa Depositi e Prestiti (CDP) a une date limite fin novembre pour soumettre une offre préliminaire pour le réseau fixe, dans le cadre d’un plan défendu par le prédécesseur de Meloni, Mario Draghi.

L’offre de plusieurs milliards d’euros ferait partie d’un projet plus large de fusion du réseau de TIM avec son concurrent plus petit, Open Fiber, qui est contrôlé par CDP.

Butti a critiqué une telle approche et a appelé CDP à reprendre TIM, dont l’action se négocie à des niveaux historiquement bas, dans le but de combiner les actifs du réseau de l’ancien monopole téléphonique avec ceux d’Open Fiber.

Son projet dit « Minerva » prévoit également que TIM vende ses activités de services ainsi que son unité cotée au Brésil pour réduire sa dette.

Le prêteur public est le deuxième investisseur de TIM avec une participation de 10 %. Le conglomérat de médias français Vivendi (OTC 🙂 détient une participation de 24 %.

Le plan du CDP pour TIM a également été compliqué par des divergences d’évaluation avec Vivendi, qui exige 31 milliards d’euros pour soutenir une vente, au moins 10 milliards d’euros au-dessus du prix du prêteur d’État, ont indiqué des sources.

CDP vise toujours à soumettre une offre pour l’infrastructure de TIM d’ici le 30 novembre dans le cadre d’un pacte préliminaire scellé en mai, mais n’a pas encore reçu le feu vert du gouvernement, ont déclaré vendredi à Reuters quatre sources proches du dossier.

Deux des sources ont déclaré que les principaux responsables gouvernementaux avaient toujours des réserves sur le plan du CDP et que, par conséquent, le prêteur pourrait geler l’offre pour le réseau.

Le bureau de Meloni et le CDP ont refusé de commenter.

Le ministre de l’Economie Giancarlo Giorgetti, qui joue un rôle clé dans la vente, a réitéré mardi que le gouvernement souhaitait prendre le contrôle du réseau de TIM, jugé d’intérêt stratégique, ajoutant qu’un tel objectif pouvait être atteint de « plusieurs manières ».

Plus tôt ce mois-ci, Giorgetti a averti que les plans de Butti pour le TIM devaient être largement discutés au sein du gouvernement.

Une réunion entre le gouvernement et les syndicats, visant à discuter de l’avenir de TIM, est prévue le 28 novembre.

(1 $ = 0,9620 euros)



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