Le président argentin lance une offre pour révoquer les juges de la Cour suprême

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Buenos-Aires (AFP) – Le président argentin Alberto Fernandez a lancé une procédure parlementaire contre la Cour suprême dans la dernière étape de la bataille de pouvoir entre l’exécutif et le judiciaire.

Le dirigeant de centre-gauche Fernandez a soumis mercredi soir une demande à la chambre basse du congrès pour ouvrir un « processus politique » contre le tribunal qu’il accuse d’une « mauvaise exécution de ses devoirs ».

Le mouvement est en grande partie symbolique car il n’a presque aucune chance de succès.

Les législateurs doivent maintenant décider d’approuver ou non une enquête sur les quatre juges du tribunal.

Mais avec une majorité des deux tiers des deux chambres du Congrès nécessaire juste pour « inculper » formellement les juges, ils éviteront presque certainement d’être révoqués.

La coalition Frente de Todos (Front de tous) de Fernandez ne jouit même pas d’une majorité simple dans les deux chambres.

La décision de Fernandez fait suite à un jugement de la Cour suprême du mois dernier vivement contesté par l’exécutif.

En décembre, le tribunal a augmenté le montant des recettes fiscales fédérales à allouer au gouvernement local de Buenos Aires.

Le président a accusé le tribunal « d’envahir arbitrairement les sphères de compétences exclusives » de l’Etat.

Il a déclaré que le tribunal avait rendu « un jugement politique lié à une année électorale ».

Les Argentins se rendront aux urnes en octobre où Fernandez devra faire face à une tâche difficile pour conserver la présidence.

Le maire de centre-droit de Buenos Aires, Horacio Larreta devrait défier Fernandez.

Larreta, en réponse, a accusé Fernandez de vouloir « briser l’ordre constitutionnel » et de vouloir « passer outre les lois et changer l’arbitre, qui dans une république comme la nôtre est le pouvoir judiciaire ».

La coalition d’opposition, dont Larreta fait partie, a déjà rejeté la décision politique.

Depuis le début de son mandat en 2019, Fernandez a tenté en vain de réformer le système judiciaire.

Dans un sondage de 2022, 78 % des Argentins ont déclaré avoir une opinion négative ou très négative sur le système juridique du pays.

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