Le président catalan rencontre les commissaires européens pour relancer les relations

[ad_1]

Le père Aragonès était à Bruxelles cette semaine pour rencontrer des commissaires européens, une première pour un membre du gouvernement catalan depuis plusieurs années.

Les relations entre la Catalogne et la Commission européenne se sont détériorées alors que le gouvernement catalan luttait pour l’indépendance.

« Nous étions sortis d’un certain gel (des relations), je pense aussi à cause de l’attitude, également de la part du gouvernement espagnol », a déclaré Aragonès à Euronews.

« Dans tous les cas, nous avons travaillé dès le départ pour générer des espaces de confiance avec les institutions de l’UE afin de pouvoir montrer que la Catalogne est là pour participer aux solutions aux défis européens. »

Depuis qu’Aragonès a pris ses fonctions l’année dernière, les relations entre son gouvernement et celui du Premier ministre espagnol Pedro Sánchez se sont lentement améliorées.

La dernière fois qu’un président catalan a rencontré un commissaire européen, c’était en 2015. La Catalogne avait alors organisé un référendum qui avait abouti à une « déclaration d’indépendance ». Certains membres du gouvernement, dont l’ancien président Carles Puigdemont, ont fui vers la Belgique.

Plusieurs autres séparatistes, restés en Espagne, sont allés en prison mais ont ensuite été graciés par le gouvernement.

Scandale des logiciels espions Pegasus

Aragonès s’est dit reconnaissant que la Commission ait écouté les préoccupations catalanes concernant le récent scandale du logiciel espion Pegasus dont il a été victime.

Un rapport du laboratoire Citizen en avril a révélé que le logiciel espion avait été utilisé contre des Catalans, notamment des députés européens, des législateurs et des présidents.

Le chef du service de renseignement espagnol a été limogé au milieu des allégations selon lesquelles l’agence aurait utilisé le logiciel.

« De toute évidence, un problème comme celui-ci est complexe, il ne peut pas être résolu avec une réunion, mais avec beaucoup de travail », a déclaré Aragonès à Euronews.

« Beaucoup d’entre nous sont allés devant les tribunaux, mais c’est un processus lent. Mais au-delà de ces questions, il n’y a pas eu de politique active de protection du droit à la vie privée et à l’intimité de la part des [Spanish] autorités de l’État », a-t-il déclaré.

A Bruxelles, il a rencontré le commissaire européen à la justice Didier Reynders pour parler du cyberespionnage.

Vendredi, il rencontrera le commissaire au Marché intérieur Thierry Breton sur la « contribution que la Catalogne peut apporter dans le cadre de la souveraineté numérique européenne ».

Aragonès a également parlé des propositions d’utiliser le catalan au Parlement européen, se disant convaincu qu’elles obtiendraient un soutien.

« Notre espoir et notre travail ne viseront pas tant les députés européens représentant ces partis espagnols qui s’opposent activement à l’utilisation du catalan dans les institutions de l’UE, mais de nombreux membres de leurs groupes parlementaires qui n’ont aucun problème avec l’utilisation du catalan. catalan », a-t-il déclaré.

« Je suis convaincu que nous allons obtenir ce soutien. »

[ad_2]

Source link -32