Le souverain de Sharjah voit les progrès réalisés dans une extraordinaire ferme du désert


Une parcelle de Sharjah qui était un désert aride il y a deux mois devrait produire du blé pour stimuler la production alimentaire locale.

Le cheikh Dr Sultan bin Muhammad Al Qasimi, souverain de Sharjah, a visité la ferme de Mleiha dimanche pour assister à la transformation.

Fin novembre, il a jeté des graines de blé dans le sol sec et brun en donnant le feu vert au projet.

La ferme – qui a à peu près la taille de 500 terrains de football – est maintenant une oasis de verdure grâce à la technologie agricole et à l’irrigation intensive.

Le cheikh Dr Sultan « a salué le travail accompli en peu de temps, qui complète la vision de Sharjah en améliorant la sécurité alimentaire et en ouvrant les portes à d’autres projets qui profiteraient à la région », a rapporté l’agence de presse officielle Wam.

Cheikh Dr Sultan a été informé des projets d’expansion de la culture du blé dans la région et des expériences en cours.

La zone est irriguée à l’aide d’un réservoir situé à 13 km. La station utilise six grandes pompes aspirantes d’une capacité allant jusqu’à 60 000 mètres cubes d’eau par jour, qui sont acheminées vers le site.

Les conditions météorologiques et du sol sont surveillées par des systèmes basés sur l’IA, garantissant que l’eau n’est pas utilisée inutilement.

Le gouvernement de Sharjah prévoit d’agrandir la ferme.

Le projet sera réalisé en trois phases, la prochaine portant sur une superficie de 880 hectares l’année prochaine. La troisième phase s’achèvera sur une superficie de 1 400 hectares en 2025.

Les pénuries mondiales de blé ont touché des pays du monde entier l’année dernière, liées à la guerre entre l’Ukraine et la Russie, deux des plus grands fournisseurs mondiaux de cultures et de produits.

Les Émirats arabes unis, qui importent environ 80 % de leur nourriture, utilisent la technologie et investissent massivement pour renforcer la sécurité alimentaire. Dans l’ensemble, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord importent au moins la moitié de leur alimentation.

Du safran « or rouge » cultivé dans des fermes verticales aux rizières qui ressemblent à celles du sud de l’Inde, les efforts nationaux pour renforcer les sources alimentaires locales se multiplient.

Les agriculteurs traditionnels émiratis s’impliquent, produisant des fruits tels que la goyave et la papaye et même l’ananas.

Mis à jour : 8 janvier 2023, 13 h 35





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