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Montréal (AFP) – Les pourparlers cruciaux de l’ONU visant à sceller un « pacte de paix pour la nature » entrait dans leur phase finale samedi, officiellement le dernier jour où les ministres de l’environnement du monde sont réunis à Montréal pour la réunion COP15.
Reste à savoir s’ils livrent un accord pour la biodiversité aussi ambitieux que l’accord de Paris sur le climat, approuvent un texte édulcoré ou ne parviennent pas à s’entendre sur quoi que ce soit, même s’il y a des signes forts que les négociations devraient durer jusqu’en décembre. 19 se déroulera au-delà du temps imparti.
Alors que le temps presse, plus de 3 000 scientifiques ont écrit une lettre ouverte aux décideurs politiques, appelant à une action immédiate pour arrêter la destruction d’écosystèmes critiques.
« Nous le devons à nous-mêmes et aux générations futures – nous ne pouvons plus attendre », ont-ils déclaré.
L’avenir de la planète est en jeu et la question de savoir si l’humanité peut faire reculer la destruction de l’habitat, la pollution et la crise climatique, qui menacent d’extinction environ un million d’espèces végétales et animales.
Le texte est censé être une feuille de route à suivre par les nations jusqu’en 2030, après que le dernier plan décennal signé au Japon n’ait atteint aucun de ses objectifs, largement imputé à son manque de mécanismes de surveillance.
Les principaux projets d’objectifs incluent un engagement fondamental de protéger 30% des terres et des océans du monde d’ici 2030, ce qui est comparé à l’engagement de l’accord de Paris de maintenir le réchauffement planétaire à long terme de 1,5 degrés Celsius ou au moins à 2C.
Au total, il y a plus de 20 objectifs, dont la réduction des subventions agricoles destructrices pour l’environnement, l’obligation pour les entreprises d’évaluer et de rendre compte de leurs impacts sur la biodiversité et la lutte contre le fléau des espèces envahissantes.
L’épineuse question de savoir combien d’argent le nord global enverra au sud global pour aider à préserver leurs écosystèmes est apparue comme le plus gros point de friction.
Plusieurs pays ont annoncé de nouveaux engagements lors de la COP ou récemment, l’Europe émergeant comme un leader clé. L’Union européenne a engagé sept milliards d’euros pour la période jusqu’en 2027, soit le double de sa promesse précédente.
Mais ces engagements sont encore bien en deçà de ce que les observateurs estiment nécessaire et de ce que recherchent les pays en développement.
Le Brésil a mené cette charge, proposant des flux de 100 milliards de dollars par an, contre environ 10 milliards de dollars actuellement.
Mais la France a riposté, affirmant que les pays développés n’augmenteront le financement que si les pays en développement acceptent des plans plus ambitieux, notamment sur la réduction de l’utilisation des pesticides que les agro-industries du Sud utilisent fortement.
« On ne peut pas avoir sous la main des larmes pour les espèces mais pas de véritables engagements à l’issue de cette COP », a déclaré vendredi le ministre français de l’Environnement, Christophe Bechu.
La question de savoir si l’aide internationale est acheminée via un nouveau fonds, un mécanisme existant appelé le Fonds pour l’environnement mondial ou une solution intermédiaire impliquant un nouveau « fonds fiduciaire » au sein du FEM, fait toujours l’objet d’un débat.
© 2022 AFP
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