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Les personnes qui ont subi des dommages pour leur santé liés à la pollution de l’air ne peuvent pas poursuivre leur pays en justice et intenter une action en dommages et intérêts, a jugé jeudi la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE).
« Les directives européennes établissant des normes de qualité de l’air ambiant n’ont pas, en tant que telles, pour objectif de conférer des droits aux personnes dont la violation serait susceptible d’ouvrir un droit à réparation », écrit la Cour dans un communiqué.
Mais les individus peuvent poursuivre leur État pour non-respect des règles européennes sur la pollution de l’air et leur demander « d’adopter les mesures nécessaires », indique le communiqué.
La décision de la plus haute juridiction de l’UE intervient après que la cour administrative d’appel de Versailles a demandé son avis avant de statuer sur une affaire connexe, dans laquelle un habitant de la région parisienne demandait à l’État français une indemnisation de 21 millions d’euros.
Le résident français a affirmé que sa santé avait décliné en raison de la dégradation de la qualité de l’air dans la région parisienne qui découlait, selon lui, de la violation par l’État français des règles européennes sur la qualité de l’air.
La décision de la CJUE va à l’encontre d’un avis de l’un de ses avocats généraux, Juliane Kokott, qui a écrit en mai que les États membres pourraient être tenus responsables des dommages pour la santé liés à la pollution de l’air.
Le droit des individus de demander à leurs gouvernements une indemnisation pour les dommages pour la santé dus à la pollution de l’air est actuellement en cours de discussion au niveau de l’UE, dans le cadre d’une révision plus large des règles de l’Union sur la qualité de l’air et les émissions industrielles.
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