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© Reuters. Les partisans du candidat présidentiel chypriote Nikos Christodoulides sont vus devant une affiche, au siège de la campagne un jour avant les élections présidentielles, à Nicosie, Chypre, le 11 février 2023. REUTERS/Louiza Vradi
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Par Michèle Kambas
NICOSIE (Reuters) – Chypre s’est rendu aux urnes lors d’un second tour de l’élection présidentielle dimanche, opposant deux diplomates de carrière dans ce qui pourrait être un vote cliffhanger qui a divisé la droite politique.
Nikos Christodoulides, 49 ans, est un ancien ministre des Affaires étrangères tandis qu’Andreas Mavroyiannis, 66 ans, était négociateur en chef dans les pourparlers de paix avec les Chypriotes turcs et ancien représentant permanent de Chypre auprès des Nations Unies.
Environ 561 000 Chypriotes grecs ont le droit de vote. Les bureaux de vote ont ouvert à 05h00 GMT et fermé à 16h00 GMT. Les autorités devraient annoncer le gagnant d’ici 18h00 GMT.
Les deux hommes ont pris les devants, Christodoulides détenant une avance étroite lors d’un premier tour de scrutin le 5 février qui a laissé Averof Neophytou, chef du parti de droite DISY au pouvoir, à la troisième place.
Les deux candidats restants sont des indépendants déclarés, avec Christodoulides soutenu par une poignée de partis du centre et de centre-droit et Mavroyiannis par l’AKEL de gauche. Sa candidature a reçu un coup de pouce cette semaine lorsque la DISY a déclaré que ses membres devaient voter avec leur conscience.
La direction de DISY a été irritée après que Christodoulides, un ancien membre du parti, ait rompu les rangs pour se présenter comme indépendant.
Les principaux membres du parti DISY se sont depuis prononcés en faveur de chaque candidat. Le quotidien Phileleftheros a qualifié le résultat de dimanche d’énigme.
« La colère, les égos meurtris, un vote contre l’AKEL et les similitudes idéologiques sont autant de déclencheurs qui pourraient influencer le vote d’aujourd’hui », écrit-il en première page.
Le président sortant de Chypre, Nicos Anastasiades de DISY, est empêché par la loi de briguer un troisième mandat et a déclaré qu’il soutenait la ligne du parti. Mais il y a eu de nombreux rapports selon lesquels il voulait que le parti soutienne Christodoulides.
Le prochain président est confronté à des problèmes allant d’une impasse dans les pourparlers de réunification avec les Chypriotes turcs sur l’île ethniquement divisée et des conflits de travail résultant d’une inflation galopante aux retombées de scandales de corruption et d’une augmentation de la migration irrégulière.
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