Les dirigeants africains « s’accordent sur un cessez-le-feu » dans l’est de la RD Congo déchiré par la violence

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Un accord a été conclu qui pourrait signifier l’adoption d’un cessez-le-feu dans l’est déchiré par la violence de la RD Congo dès vendredi soir, a déclaré le ministre angolais des Affaires étrangères, Tete Antonio.

Le président de la République démocratique du Congo, Felix Tshisekedi, avait rencontré mercredi à Luanda le ministre rwandais des Affaires étrangères, Vincent Biruta, alors que les tensions montaient entre les voisins dans un contexte de violences sanglantes des milices à leur frontière.

L’est de la RDC a été le théâtre de violents combats ces derniers mois entre les troupes congolaises et le groupe rebelle M23.

Un accord a été conclu pour un « cessez-le-feu immédiat » en RDC vendredi à 18H00 (16H00 GMT), a indiqué M. Tete à l’issue des pourparlers.

Les parties ont également convenu d’exiger « le retrait immédiat des rebelles du M23 des zones occupées », a-t-il ajouté.

Les affrontements ont déclenché une querelle diplomatique, la RDC accusant le Rwanda d’aider les rebelles, ce que son voisin bien plus petit nie.

La Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), dont le Rwanda est membre, s’est également engagée à déployer une force conjointe pour réprimer la violence.

Les soldats kenyans sont arrivés en RDC au début du mois et l’Ouganda a annoncé qu’il déploierait sous peu environ 1 000 soldats.


Des soldats kenyans débarquent dans la ville de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo, le 12 novembre 2022, dans le cadre d’une opération militaire régionale ciblant les rebelles de la région. © Alexis Huguet, AFP

Le président de l’EAC, le président burundais Evariste Ndayishimiye, et l’ancien président kenyan Uhuru Kenyatta – le « facilitateur » de l’EAC dans les efforts pour rétablir la paix et la sécurité dans la région riche en minerais – étaient également à Luanda.

Le président rwandais Paul Kagame n’était pas présent aux pourparlers pour des raisons qui n’étaient pas immédiatement claires.

Avant les pourparlers, les membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont appelé à l’arrêt des combats, au retrait du M23 des zones occupées et à la fin de « tout soutien extérieur aux acteurs armés non étatiques, y compris le M23 ».

Le M23, une milice tutsie en grande partie congolaise, s’est emparé de vastes étendues de territoire dans la province du Nord-Kivu, se dirigeant vers la principale ville de la région, Goma.

La RDC et le Rwanda ont convenu d’un plan de désescalade en juillet, mais les affrontements ont repris dès le lendemain.

Mardi, Kinshasa a déclaré qu’il ne s’asseoirait pas pour des pourparlers avec les rebelles du M23 tant que le groupe ne se serait pas retiré des zones qu’il contrôlait.

Le M23 a pris de l’importance pour la première fois il y a 10 ans lorsqu’il a capturé Goma, avant d’être chassé et de s’effondrer.

Il est réapparu à la fin de l’année dernière, affirmant que la RDC n’avait pas honoré sa promesse d’intégrer ses combattants dans l’armée, entre autres griefs.

Le Rwanda, niant les accusations portées contre lui par la RDC, accuse Kinshasa de collusion avec les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) – un ancien groupe rebelle hutu rwandais qui s’est établi en RDC après le génocide de 1994.

(AFP)

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