Les entreprises et les sociétés doivent participer au financement du bien commun


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Pour les sociétés basées dans l’UE, l’obligation de préparer et de publier une déclaration d’informations sur l’impôt sur le revenu doit être renforcée.

(Photo : images imago / Rainer Weisflog)

Francfort Avec la directive (UE) 2021/2101 du Parlement européen et du Conseil du 24 novembre 2021 modifiant la directive 2013/34/UE en ce qui concerne la publication d’informations en matière d’impôt sur le revenu par certaines sociétés et succursales (JO L 429 du 1er décembre 2021, p. 1) les informations sur l’impôt sur le revenu des sociétés multinationales à haut revenu devraient être rendues transparentes. Il en va de même pour les groupes qui sont soit basés dans l’Union européenne, soit dotés de filiales ou de succursales d’une certaine taille.

L’objectif est d’utiliser le débat public pour s’assurer que les entreprises et les corporations participent au financement du bien commun dans les pays où elles exercent leurs activités. En outre, la directive complète l’obligation pour certains établissements de crédit de publier des rapports spécifiques à chaque pays sur les informations relatives à l’impôt sur le revenu, qui est ancrée dans le droit européen de la surveillance.

La mise en œuvre doit avoir lieu d’ici le 22 juin 2023. Le ministère fédéral de la Justice a maintenant soumis un projet à cet effet.

La quatrième section du Livre III du HGB est complétée par une quatrième sous-section. Cette sous-section introduit l’obligation pour certaines sociétés nationales non affiliées et sociétés mères ultimes de préparer et de divulguer une déclaration d’informations sur l’impôt sur le revenu.

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La condition préalable est que ces sociétés réalisent un chiffre d’affaires ou un chiffre d’affaires du groupe supérieur à 750 millions d’euros sur deux exercices consécutifs. Les établissements de crédit qui se conforment aux réglementations européennes sur les fonds propres doivent être exemptés s’ils publient une déclaration pays par pays conformément aux exigences réglementaires applicables.

Si des sociétés affiliées basées dans un pays tiers et des sociétés mères ultimes ayant des ventes comparables en Allemagne ont une filiale de taille moyenne ou grande ou une succursale de taille comparable, la déclaration d’informations sur l’impôt sur le revenu doit être obtenue auprès de cette filiale ou de cette succursale et publiée. En outre, la nouvelle sous-section contient des spécifications sur le contenu et la forme des rapports et sur les informations obligatoires ainsi que sur la divulgation des informations par pays.

Si les entreprises concernées devaient subir des désavantages du fait de la publication, la sous-section prévoit une réglementation qui permet aux auteurs du rapport de s’abstenir temporairement de publier des informations avec une justification appropriée. Les spécifications requises pour les formats de rapports électroniques lisibles par machine n’ont pas encore été publiées par la Commission européenne.

Des règlements d’amendes pour punir les violations et des règlements d’amendes administratives pour faire respecter l’obligation de divulgation accompagnent l’exécution de l’obligation. Le droit à l’examen final sera également ajusté de manière sélective. À l’avenir, l’audit des états financiers annuels comprendra également un examen visant à déterminer si la société à auditer était tenue de divulguer une déclaration d’informations fiscales et, le cas échéant, si la divulgation a été faite. Le résultat de cet audit doit être consigné dans une section spéciale du rapport de l’auditeur.

En outre, le projet de loi comble une lacune dans la divulgation des documents comptables des sociétés étrangères qui sont actives en Allemagne via des succursales. De plus, la définition de l’association au paragraphe 271, paragraphe 2 du HGB, qui a été critiquée dans la littérature comme étant difficile à comprendre et incomplète, sera adaptée.

Le professeur Michael Stahlschmidt est avocat, conseiller fiscal et chef du département de droit fiscal du journal spécialisé « Betriebsberater » et rédacteur en chef du magazine « Der Steuerberater ». Cet article est issu de la coopération entre le Handelsblatt et la revue spécialisée « Betriebsberater ».

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