Les États-Unis expriment leur inquiétude quant à la loi anti-homosexualité en Ouganda et avertissent des « conséquences » pour la nation africaine

Les États-Unis expriment leur inquiétude concernant la loi anti-LGBTQ en Ouganda

Les États-Unis ont exprimé mercredi leur profonde inquiétude concernant la loi ougandaise criminalisant l’identification en tant que LGBTQ. Cette loi représente l’une des actions les plus extrêmes prises contre la communauté LGBTQ dans le monde. Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, John Kirby, a averti l’Ouganda que l’imposition de la loi controversée pourrait entraîner d’éventuelles « répercussions » économiques.

Les répercussions économiques seraient vraiment malheureuses car une grande partie de l’aide économique que les États-Unis fournissent à l’Ouganda est une assistance sanitaire. Washington surveille de très près la loi LGBT ougandaise et la mise en œuvre de la loi restent un « grand si ».

Si la loi anti-homosexualité (AHA) est promulguée, elle menace la lutte de l’Ouganda contre le VIH-sida et décourage le tourisme et les investissements en Ouganda. La nouvelle loi cible les homosexuels ougandais qui sont déjà confrontés à la discrimination légale et à la violence de la foule.

La nouvelle loi cible les homosexuels ougandais

L’Ouganda a adopté mardi une loi interdisant de s’identifier comme LGBTQ. La mise en œuvre de la législation attend l’approbation finale du président du pays, Yoweri Museveni. « Le projet de loi est l’une des lois anti-LGBTQI+ les plus extrêmes au monde. Les droits de l’homme sont universels. Personne ne devrait être attaqué, emprisonné ou tué simplement à cause de qui il est ou de qui il aime », a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre.

En Ouganda, les homosexuels sont déjà confrontés à la discrimination légale et à la violence de la foule. Dans plus de 30 pays africains, dont l’Ouganda, il existe une interdiction des relations homosexuelles. Cependant, selon Human Rights Watch, la loi ougandaise semble être la première à interdire simplement de s’identifier comme lesbienne, gay, bisexuel, transgenre et queer (LGBTQ).

Enfreindre la soi-disant loi anti-homosexualité risque de lourdes peines

Ceux qui enfreignent la loi anti-homosexualité risquent de lourdes peines, y compris la peine de mort et la prison à vie. Cette nouvelle loi représente une régression pour les droits humains les plus fondamentaux et la liberté individuelle en Ouganda. La communauté LGBTQ est une communauté vulnérable et marginalisée qui doit être protégée et non persécutée.

La communauté LGBTQ est une communauté vulnérable qui doit être protégée

La communauté LGBTQ a le droit de vivre librement et de s’identifier comme ils le souhaitent sans crainte de répression. Les droits des LGBTQ, comme les droits des autres groupes marginalisés, doivent être protégés et respectés par tous les pays du monde.

Le gouvernement ougandais devrait reconsidérer la loi anti-LGBTQ et travailler à promouvoir la diversité et l’inclusion pour tous. L’Ouganda devrait s’unir à la communauté internationale en reconnaissant la dignité et le droit de tous les êtres humains à être traités équitablement et justement, sans égard à leur orientation sexuelle ou leur identité de genre.

Conclusion

La loi anti-LGBTQ en Ouganda est une violation flagrante des droits humains les plus fondamentaux. Les États-Unis et la communauté internationale ont exprimé leur profonde inquiétude concernant cette loi et ont appelé le gouvernement ougandais à la reconsidérer. La communauté LGBTQ doit être protégée et soutenue pour qu’elle puisse vivre librement et s’identifier comme elle le souhaite. Nous devons tous travailler ensemble pour promouvoir l’inclusion et la diversité pour tous, sans égard à leur orientation sexuelle ou leur identité de genre.

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