Les graphismes « améliorés » et la fréquence d’images « dynamique » déçoivent dans l’édition de Spacer’s Choice de Les Mondes Extérieurs.

The Outer Worlds : l’édition Spacer’s Choice, malgré une révision visuelle majeure, peine à fournir une expérience de jeu fluide et satisfaisante. Les problèmes de performances sur consoles et PC ont été signalés depuis la sortie de la version de base du jeu. La nouvelle édition proposant une mise à jour pour la PS5, les séries X et S, promettait des améliorations significatives grâce à une version Unreal Engine 4 mise à jour. Nous avons comparé les éditions originale et remaniée de The Outer Worlds sur les consoles nouvelles générations, en prêtant une attention particulière aux différences visuelles et de performances entre les modes cinématique et performance.

Comparatif : Editions originale et reconditionnée

Avant de passer à l’édition remaniée, il convient de mentionner que la version originale d’Outer Worlds fonctionne correctement sur les consoles de génération actuelle. Celle-ci est disponible sur Game Pass sur Xbox Series X, permettant d’effectuer une comparaison pratique. Les développeurs ont choisi de regrouper tous les DLC du jeu dans l’édition Spacer’s Choice, qui propose des visuels entièrement révisés ainsi qu’un coût de mise à niveau de seulement 10 $. Cependant, malgré la profondeur des changements proposés et la version Unreal Engine 4 mise à jour, l’expérience globale s’avère décevante, avec des fréquences d’images qui ont du mal à atteindre les 60 images par seconde et un changement artistique discutable.

La version originale du jeu sur la série X fonctionne bien sans aucune limitation à 60 images par seconde, avec une résolution 4K dynamique, avec des chutes au milieu des années 50 possibles mais un verrouillage à 60 ips étant réalisable pour la plupart du jeu. L’édition Spacer’s Choice, quant à elle, montre des avantages et des inconvénients immédiats en comparaison. Si les visuels sont radicalement modifiés, les performances sont dégradées dans le même mouvement. Le segment d’ouverture du jeu fonctionne désormais bien en dessous de 60 images par seconde, car plutôt que de peaufiner les creux inférieurs à 60 ips du code d’origine, la priorité est plutôt d’embellir davantage les visuels, ce qui entraîne une fréquence d’images globale plus mauvaise.

Performances et visuels

En examinant les visuels de l’édition Spacer’s Choice, on remarque que les textures du sol et les rochers utilisent largement des ressources à plus haute résolution. Les personnages principaux ont également des modèles retravaillés, avec des yeux qui reflètent la lumière de manière plus réaliste et des shaders de peau de plus haute résolution. Un autre changement évident est l’ajout d’un éclairage volumétrique au monde, qui permet à la lumière de remplir un espace vide. La densité de l’herbe et l’occlusion ambiante sont également définies plus bas sur la console 4TF, ce qui peut provoquer un miroitement pixellisé sur les éléments herbeux.

Modes cinématique et performance

Le jeu propose deux modes : cinématique et performance. Les deux modes offrent les mêmes paramètres en termes de textures, de volumétrie et d’ombres, mais des réflexions d’espace d’écran (SSR) sont supprimés en mode performance et l’occlusion ambiante (AO) s’exécute à une résolution inférieure. La rétrogradation AO n’est pas trop perceptible, mais la suppression du SSR est décevante étant donné que cette fonctionnalité était possible à 60 ips dans le jeu original sur du matériel de génération actuelle. Les images par seconde atteignent difficilement les 60 ips, ce qui est décevant, même si le mode cinématique à 30 ips rend honneur aux visuels révisés.

Conclusion

L’édition Spacer’s Choice promettait d’offrir une expérience de jeu améliorée pour la PS5, les séries X et S, grâce à une révision visuelle majeure. Cependant, elle est loin de remplir ses promesses, avec des performances décevantes et des fréquences d’images qui peinent à atteindre les 60 ips. Les changements artistiques apportés sont également discutables, même si les visuels révisés sont radicalement différents. En fin de compte, l’édition Spacer’s Choice n’est pas celle que nous pouvons recommander.

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