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Les anciens piliers politiques français, Les Républicains (LR), tiendront leur congrès du parti ce week-end pour choisir qui prendra les rênes du parti conservateur traditionnel après avoir subi une série de défaites écrasantes lors des dernières élections présidentielles.
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Les députés LR détermineront leur prochain président lors du premier tour des élections ce week-end, en votant en ligne, qui sera suivi d’un second le week-end prochain (10 décembre).
« Nous devons nous élargir en nous adressant à d’autres personnes que la base des militants LR », a déclaré Aurélie Assouline, adjointe au maire du 17e arrondissement de Paris et proche soutien d’Aurélien Pradié, l’un des trois prétendants, à EURACTIV France.
Après une défaite écrasante aux élections d’avril qui a conduit la candidate Valérie Pécresse à demander aux députés LR de rembourser sa campagne coûteuse, le parti a du mal à revenir à l’époque où il était la seule force qui pouvait vaincre les socialistes, comme lorsque les anciens présidents Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac ont été élus.
Du côté droit de l’échiquier politique, le parti tente désormais de trouver sa place entre l’extrême droite montante, emmenée par Marine Le Pen, et le parti centriste du président Emmanuel Macron, qui tire également son épingle du jeu de droite.. Plusieurs électeurs LR ont également préféré le candidat d’extrême droite Eric Zemmour lors de la dernière élection présidentielle.
Les trois candidats
Les trois candidats qui espèrent ressusciter le parti qui perpétue l’héritage politique du gaullisme sont les vétérans Éric Ciotti et Bruno Retailleau, ainsi que le jeune député Aurélien Pradié.
Ciotti et Retailleau ont largement concentré leur campagne sur l’immigration et la sécurité et ont musclé leur rhétorique, critiquant le gouvernement pour avoir nui aux relations avec l’Italie après que la France a amarré le navire de migrants Ocean Viking à Toulon.
Le critique le plus virulent du gouvernement était Ciotti, qui appelait à l’expulsion « automatique » des étrangers et à une diminution sans précédent de l’immigration – un voir la part de ses concurrents.
Pradié, de son côté, tente aussi « d’élargir les sujets de réflexion d’un parti trop recroquevillé sur l’immigration et la sécurité », selon une source interne au parti, évoquant la santé, l’éducation, l’énergie et l’Europe.
Pradié n’est pas le favori du parti mais représente « l’espoir », à un moment où « la ligne du parti s’est déplacée très, très loin vers la droite », a expliqué la source.
Retailleau, pour sa part, a régulièrement pesté contre ce qu’il appelle le « wokeism » et la « pharisaïsme d’une classe politique et médiatique » trop sensible à ce qu’il appelle le chantage d’extrême gauche.
Pas Le Pen, pas Macron
Un élément qui unit tous les candidats est leur refus de se rapprocher soit de Le Pen, soit de Macron.
Ciotti a clairement exprimé son opposition lors de la course à l’élection présidentielle, affirmant qu’il n’avait « jamais voté pour Emmanuel Macron », y compris au second tour lorsque l’actuel président a affronté Le Pen. A l’approche du premier tour, il a même affirmé qu’il voterait sans hésitation pour le candidat d’extrême droite Eric Zemmour, s’il devait affronter Macron lors du second tour.
Autrefois considéré comme marginal à droite, le discours de Ciotti est devenu acceptable dans un parti qui prônait une cordon sanitaire contre l’extrême droite.
« La politique d’Emmanuel Macron est catastrophique », a déclaré Assouline, qui a néanmoins concédé que le président « reste un républicain » contrairement à l’extrême droite. « Un parti extrême au pouvoir serait une tragédie pour la France », a-t-elle ajouté.
Les membres du parti ont également souligné les « nombreux élus [who] menacé de rendre leur [party] carte si Eric Ciotti était élu ».
Le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, avait déjà pris la décision début novembre, évoquant une dérive trop à droite, tandis que d’autres, dont des poids lourds du parti, ont rejoint le camp de Macron lors de la présidentielle d’avril.
Les sondages sur le nouveau président LR n’ont pas été publiés.
Selon de nombreux interlocuteurs d’EURACTIV en première ligne de cette campagne, « cette élection a des enjeux importants et sérieux » en ce qu’elle déterminera « non seulement l’avenir du parti mais aussi celui du pays ».
[Edited by Zoran Radosavljevic/Nathalie Weatherald]
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