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Alors même qu’elle vacille dans sa bataille en Ukraine, la Russie continue d’essayer de manipuler les pays d’Europe de l’Est et ses services secrets continuent de comploter et d’acheminer des dizaines de millions de dollars pour cultiver un réseau dans les anciens États de l’Union soviétique afin de les réorienter vers Moscou, a déclaré le Washington Post dans son rapport citant une collection de documents de renseignement et des entretiens avec des responsables.
Services secrets russes Le Service fédéral de sécurité (FSB) a comploté pour renverser le gouvernement pro-occidental de Moldavie, a rapporté le Washington Post, qui remet en question Moscou après des semaines de manifestations antigouvernementales massives dans la capitale moldave Chisinau.
Le Post mentionne « des documents de renseignement et des entretiens avec des responsables moldaves, ukrainiens et occidentaux » et affirme que les documents, provenant des services de renseignement ukrainiens, révèlent « comment Moscou continue de manipuler les pays d’Europe de l’Est malgré l’hésitation de sa campagne militaire en Ukraine ».
Le FSB a acheminé des dizaines de millions de dollars de certaines des plus grandes entreprises d’État russes pour cultiver un réseau de politiciens moldaves et réorienter le pays vers Moscou, selon le rapport.
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Au centre de ces complots se trouve l’organisateur des manifestations en cours en Moldavie : Ilan Shor, chef du parti d’opposition homonyme en exil en Israël.
Un haut responsable politique russe a salué le Shor comme « un partenaire digne à long terme » et a même proposé à la région dirigée par son parti un contrat gazier russe bon marché.
Le rapport du Post indique qu’à la fin du mois de septembre, le contrôle de deux principales chaînes de télévision pro-russes en Moldavie a été transféré à un collaborateur de Shor, offrant à ce dernier « une plate-forme importante pour faire avancer son programme aligné sur Moscou ».
Shor, 35 ans, surnommé « le jeune » par le Service fédéral de sécurité (FSB) de Russie, est une figure de proue des efforts du Kremlin pour subvertir cette ancienne république soviétique.
Les États-Unis sont passés à l’action mercredi dernier en annonçant des sanctions à l’encontre de plusieurs organisations russes et moldaves et de plusieurs individus, dont Shor, accusé par Washington de « se coordonner avec des représentants d’autres oligarques pour créer des troubles politiques en Moldavie » et d’avoir « reçu le soutien de Russie » et de travailler « avec des entités basées à Moscou pour saper » la candidature de la Moldavie à l’adhésion à l’Union européenne ».
Moscou soutient depuis longtemps une enclave séparatiste à l’intérieur des frontières de la Moldavie qui est occupée par les troupes russes, et le conflit gelé a freiné les efforts de la Moldavie pour s’intégrer à l’Europe occidentale.
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De plus, des documents obtenus par les services de renseignement ukrainiens affirment que le parti d’opposition moldave se prévaut des conseils de « stratèges politiques » du FSB, une accusation réfutée par Shor, qui a déclaré : « Nous sommes un parti absolument indépendant, qui ne défend que les intérêts de citoyens moldaves », et a accusé le gouvernement d’avoir amené la Moldavie au bord de « l’effondrement économique » avec sa soumission à l’Occident.
Shor a également réagi avec dédain aux sanctions qui lui ont été imposées par les États-Unis, les qualifiant de « victoire » et démontrant que la présidente moldave, Maia Sandu, est « vraiment effrayée par les manifestations et comprend que ses jours sont comptés ».
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