Les syndicats d’Ubisoft Paris appellent à la grève vendredi

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Les syndicats français représentant le personnel d’Ubisoft Paris vont de l’avant avec un projet de débrayage des employés, la date de ce vendredi 27 janvier étant désormais fixée.

L’appel à la grève vient en réponse au mécontentement persistant de l’éditeur, enflammé ce mois-ci par les commentaires du PDG d’Ubisoft, Yves Guillemot, à la suite d’une série de résultats financiers troublants.

Deux syndicats, le syndicat des travailleurs du jeu vidéo (STJV) et le syndicat du numérique Solidaires Informatique, ont appelé les employés du siège parisien d’Ubisoft à faire grève cette semaine, a rapporté aujourd’hui le journal français Libération.

Ubisoft a récemment retardé à nouveau Skull and Bones suite aux récents résultats financiers décevants de la société.

Une déclaration commune publiée par les syndicats reproche à la direction d’Ubisoft de continuer à « mettre en cause le travail effectué » par les salariés « sans jamais envisager la possibilité de ses propres échecs et aveuglements ».

Plus tôt ce mois-ci, Ubisoft a mis fin à une nouvelle série de projets à la suite de plusieurs jeux de haut niveau qui n’ont pas réussi à trouver un public l’année dernière, notamment Just Dance 2023 et Mario & Rabbids Sparks of Hope.

Guillemot s’est ensuite excusé d’avoir dit aux employés que « la balle est dans votre camp pour livrer » la prochaine gamme d’Ubisoft « à temps et au niveau de qualité attendu » pour aider à redresser l’entreprise.

Le personnel a réagi à ces commentaires en réclamant un meilleur salaire et une semaine de travail de quatre jours.

La déclaration des syndicats critique également les processus de développement plus généraux des jeux vidéo qui impliquent souvent de longues heures et des délais serrés – ou, comme le disent les syndicats : « l’absurdité des conditions de production des jeux et la manière dont nos collègues et nos camarades sont traités comme des poids et des fardeaux dont il faut se débarrasser ».

La nouvelle d’une grève au siège d’Ubisoft à Paris – le siège de l’entreprise – marque une nouvelle forme d’escalade alors que le mécontentement à l’égard de sa direction se poursuit.

Eurogamer a contacté Ubisoft pour un commentaire.



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