Les troupes salvadoriennes encerclent une deuxième communauté dans la répression des gangs

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San-Salvador (AFP) – Plus de 1 000 soldats ont encerclé samedi une communauté de la capitale salvadorienne dans le cadre de la guerre contre les gangs menée par le président Nayib Bukele, la deuxième opération de ce type ce mois-ci dans ce pays d’Amérique centrale.

« Depuis ce matin, la communauté de Tutunichapa à San Salvador est totalement encerclée », a posté Bukele sur Twitter.

« Plus de 1 000 militaires et 130 policiers vont extraire les criminels qui subsistent encore dans cette communauté, célèbre pour le trafic de drogue », a-t-il ajouté.

Les autorités de Tutunichapa, un quartier peuplé de San Salvador, ont fait état des six premières arrestations de « délinquants » sans préciser s’ils étaient accusés d’être membres de gangs ou de trafiquants de drogue, selon le palais présidentiel.

« Tous les terroristes, trafiquants de drogue et membres de gangs seront expulsés de cette communauté, qui était jusqu’à il y a quelques mois un bastion du crime. Les citoyens honnêtes n’ont rien à craindre et peuvent continuer à vivre leur vie normalement », a déclaré Bukele dans un autre tweet.

Plus tôt ce mois-ci, Bukele, qui a déclaré l’état d’urgence pour mettre fin à la violence des gangs, a envoyé 8 500 soldats et 1 500 policiers pour encercler Soyapango, la troisième plus grande ville du pays.

Le président avait annoncé le mois dernier un plan visant à utiliser des troupes pour encercler les villes tandis que des recherches maison par maison sont menées pour les membres de gangs. Soyapango était le premier sur la liste.

Le siège a vu des véhicules militaires blindés, certains avec de l’artillerie, effectuer des patrouilles constantes tandis que des policiers lourdement armés fouillent des maisons et des personnes alors qu’ils quittent leurs quartiers, ainsi que des fouilles aléatoires dans les transports publics.

Au 15 décembre, quelque 500 membres présumés de gangs avaient été arrêtés à Soyapango, selon les derniers chiffres du gouvernement.

Près de 60 000 membres présumés de gangs ont été arrêtés depuis le déclenchement de l’état d’urgence en mars, ce qui a incité les groupes humanitaires à remettre en question ce qu’ils considèrent comme des tactiques brutales.

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