Les victimes de l’explosion dans une école religieuse afghane étaient « tous des enfants », selon des médecins

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Au moins 10 personnes sont mortes et « beaucoup plus » ont été blessées dans une explosion dans une madrasa — une école religieuse — à Aybak, dans le nord de l’Afghanistan, mercredi, selon les talibans.

Mais les médecins d’un hôpital local ont fait état d’un nombre de morts beaucoup plus élevé, affirmant qu’au moins 19 personnes sont mortes et 24 autres blessées.

L’explosion s’est produite à la madrasa Al Jihad à Aybak à peu près au même moment où les étudiants se seraient rassemblés pour les prières de l’après-midi.

La plupart des victimes, qui n’ont pas encore été identifiées par les autorités, étaient « des enfants et des gens ordinaires », a déclaré le médecin à l’AFP sous couvert d’anonymat.

La BBC, citant des sources locales, a déclaré que les enfants étaient âgés de 9 à 15 ans.

Des images et des images de la scène de l’explosion diffusées par les talibans montraient du verre brisé, des débris et des traces de sang dans la pièce où des corps sont éparpillés sur le sol.

L’attaque est la dernière d’une série d’explosions qui ont visé des civils en Afghanistan depuis le retour des talibans au pouvoir en août 2021, après le retrait précipité des troupes américaines du pays. Le 30 septembre, un attentat-suicide dans une salle de Kaboul bondée d’étudiants se préparant à entrer à l’université a tué 54 personnes, dont 51 filles, selon l’ONU.

Quelques jours plus tard, le 5 octobre, au moins quatre personnes ont été tuées dans une explosion dans une mosquée de Kaboul pendant le mois sacré musulman du Ramadan.

La plupart des attaques ont été revendiquées par la branche locale de l’État islamique, connue sous le nom d’État islamique – Province du Khorasan (ISIS-K). Le groupe est connu pour cibler les minorités religieuses – comme les Hazars –, les mêmes personnes que les talibans ont promis de protéger.

L’explosion de mercredi n’a encore été revendiquée par aucun groupe en Afghanistan, mais le gouvernement a accusé l’ISK d’en être responsable.

« Nos détectives et nos forces de sécurité travaillent rapidement pour identifier les auteurs de ce crime impardonnable et les punir pour leurs actes », a tweeté mercredi le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Abdul Nafay Takor.

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