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Les retombées de la pandémie de COVID-19, ainsi que la flambée des coûts de santé, mettent plus que jamais à rude épreuve les systèmes de santé européens.
La population européenne vieillit également, et à mesure que l’incertitude économique grandit dans la région et que les budgets se resserrent, on s’inquiète de plus en plus d’un secteur qui touche nos vies à tous.
Dans ce contexte incertain, les maladies non transmissibles telles que le cancer et le diabète de type 2 devraient connaître une croissance significative au cours des prochaines années.
En 2017, plus de 91 % des décès et près de 87 % des DALY (années en bonne santé perdues) au sein de l’UE étaient déjà le résultat de maladies non transmissibles, selon les données de l’étude Global Burden of Disease (OMS). Et les régimes alimentaires malsains, le tabagisme, les niveaux nocifs de consommation d’alcool et l’inactivité physique ont été identifiés comme les principaux facteurs de risque.
À l’échelle mondiale, peu de pays ont mis en place des politiques adéquates pour ralentir ou réduire le nombre de décès dus aux maladies non transmissibles. Mais avec l’aide de la science et de l’innovation, l’élaboration de politiques efficaces est considérée comme essentielle pour renverser ces prévisions inquiétantes.
Dans notre monde en constante évolution, où la guerre, la santé et les crises politiques ont un impact direct sur les finances publiques et personnelles, quel type de prescription est nécessaire pour renforcer la résilience et la durabilité ?
Comment les gouvernements peuvent-ils accroître l’accessibilité des traitements et mettre en place des mesures préventives pour réduire la vague croissante de décès et les coûts qui en résultent pour les systèmes de santé ?
Que peut-on faire de plus pour lutter contre les modes de vie à risque qui sont à l’origine des maladies non transmissibles ? Et où la réflexion actuelle de l’UE, y compris son plan cancer dont on parle beaucoup, s’intègre-t-elle dans tout cela ?
Notre débat Euronews réunira un panel d’experts européens pour discuter de ces questions urgentes et plus encore.
Pour participer au débat, soumettez une question à notre panel d’experts en utilisant le formulaire ci-dessous et connectez-vous en direct le mardi 8 novembre à 17h30 (CET) pour regarder nos panélistes débattre de ces questions urgentes.
La population vieillissante de l’Europe
Selon le Forum économique mondial, d’ici 2100, plus de 30 % de la population européenne devrait avoir 65 ans ou plus. En fait, les Européens vivent plus longtemps que jamais auparavant, et d’ici 2050, on prévoit qu’il y aura un demi-million de centenaires vivant dans le bloc.
Le vieillissement de la population représente un nouveau défi pour les prestataires de soins de santé européens, qui devront s’adapter à la prise en charge d’une population plus âgée, dont beaucoup sont susceptibles de souffrir de problèmes de santé à long terme tels que les maladies cardiovasculaires et la démence. Selon Eurostat, l’âge médian de l’UE-27 devrait augmenter de 4,5 ans entre 2019 et 2050, ce qui signifie qu’en 2050, l’âge médian des citoyens de l’UE sera de 48,2 ans.
Ce passage d’une population plus jeune à une population plus âgée aura également un impact direct sur la main-d’œuvre de l’UE, car la population en âge de travailler (définie comme entre 15 et 65 ans) devrait passer de 333 millions en 2016 à 292 millions en 2070. soulève la question de savoir qui sera disponible pour s’occuper de la population vieillissante de l’Europe et également pour les payer, les soins de longue durée et la santé devant atteindre 2,1 points de pourcentage du PIB d’ici 2070.
Le fardeau des maladies non transmissibles
Parallèlement au vieillissement rapide de la population, le coût des maladies non transmissibles est l’une des plus grandes bombes à retardement pour la santé auxquelles le bloc est confronté. À ce jour, l’Europe compte un dixième de la population mondiale mais compte un quart des cas de cancer dans le monde. Et ces cas ne feront qu’augmenter, les diagnostics devant augmenter de 24% d’ici 2035 à moins que des changements drastiques ne soient apportés.
Le cancer n’est cependant pas la seule maladie non transmissible en augmentation dans l’UE. La Fédération internationale du diabète prévoit que les cas de diabète augmenteront de 13 % en Europe d’ici 2045, tandis que les maladies cardiovasculaires restent la principale cause de décès dans l’UE.
Bien que certains cas de cancer n’aient pas de cause connue, de nombreux cas de cancer et de maladies cardiaques sont dus au mode de vie. Dans l’UE, la consommation de tabac est la principale cause de cancer évitable, 27 % de tous les cancers étant attribués au tabagisme.
Alors que l’UE est déjà confrontée à tant de difficultés financières en raison de la crise climatique, de l’instabilité économique et de la guerre en Ukraine, des campagnes de santé ciblées, soulignant les dangers du tabagisme, de la consommation excessive d’alcool et des modes de vie sédentaires pourraient-elles contribuer à réduire le fardeau économique des soins de santé ?
Qu’est-ce que le Plan Cancer de l’UE ?
Le cancer coûte actuellement à l’UE plus de 100 milliards d’euros par an et, selon le système européen d’information sur le cancer (ECIS), en 2020, 2,7 millions de personnes ont été diagnostiquées avec un cancer tandis que 1,3 million en sont décédées.
La pandémie de COVID-19 a eu un impact considérable sur les soins contre le cancer dans l’UE, de nombreux diagnostics étant retardés et les plans de traitement reportés. Malgré une population vieillissante et une augmentation de la prévalence de la maladie, jusqu’à l’année dernière, l’UE n’avait pas mis à jour son plan de lutte contre le cancer depuis le début des années 1990.
Depuis lors, le monde a heureusement connu des améliorations massives en matière de diagnostic et de traitement du cancer, avec une augmentation des plans de traitement personnalisés et adaptés qui répondent aux besoins de l’individu en question, et des améliorations dans l’innovation technologique.
Le plan européen de lutte contre le cancer, lancé au début de 2021, vise à adopter une approche racine et branche du cancer, en se concentrant sur la prévention, la détection précoce, le diagnostic et le traitement, et la qualité de vie des patients atteints de cancer et des survivants.
Mais avec le resserrement des budgets dans l’ensemble du bloc, l’UE peut-elle se permettre tout ce qu’elle entreprend de réaliser et cette nouvelle approche du cancer réduira-t-elle réellement les cas, ou avec une population vieillissante, une augmentation du cancer est-elle tout simplement inévitable ?
Pour entendre notre panel discuter de toutes ces questions et plus encore, rejoignez-nous sur Mardi 8 novembre à 17h30 (CET).
Rencontrez nos panélistes
Tomislav Sokol -MPE PPE Croatie, APA Filip Kavran
Martin Smatana – Conseiller en soins de santé, FMI, ancien directeur général, département analytique, ministère slovaque de la santé
Josep Figuras – Directeur, Observatoire européen des systèmes et des politiques de santé
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