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L’Iran a annoncé des sanctions contre plus de 30 personnes et entités européennes.
Cette décision est une réponse tit-for-tat aux récentes Sanctions européennes contre des responsables iraniens lié à une répression des manifestations à l’échelle nationale.
Les Iraniens protestent contre le régime depuis la mort de Mahsa Amini, 22 ans, qui a été arrêtée par la police des mœurs pour avoir prétendument violé le code vestimentaire islamique strict de l’Iran en septembre dernier.
La liste des personnes sanctionnées comprend des individus tels que le procureur général britannique et le chef d’état-major de l’armée.
En France, le chercheur Bernard-Henri Lévy et trois hauts responsables du magazine satirique français Charlie Hebdo ont également été visés.
Les mesures interdiront les voyages en Iran et permettront aux autorités de bloquer des comptes bancaires et de confisquer des biens en Iran. Il est peu probable que les personnes ciblées en aient non plus, ce qui rend cette décision largement symbolique.
Plusieurs parlementaires européens et responsables militaires ont également été mis sur liste noire. L’eurodéputé néerlandais Thijs Reuten, du parti PvdA (travailliste), a déclaré à Euronews qu’il n’était pas trop préoccupé par cette décision.
« Je pense qu’ils sont paniqués et qu’ils se sentent très faibles, c’est pourquoi ils sont passés à ce genre de mesures et c’est bizarre que le régime pense qu’il peut faire taire le Parlement européen. » dit Reuten. « Le contraire est vrai. Je suis encore plus motivé à poursuivre nos efforts pour nommer les gardiens de la révolution pour ce qu’ils sont, une organisation terroriste qui terrorise son propre peuple et utilise également des méthodes terroristes en dehors de l’Iran.
Pendant ce temps, l’Iran réclame les dernières sanctions de l’UE violer la charte de l’ONU.
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