L’Orchestre philharmonique d’Israël convoque la majesté de Mahler pour un spectacle historique à Abu Dhabi

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L’Orchestre philharmonique d’Israël a innové avec son premier spectacle aux Émirats arabes unis.

L’ensemble acclamé de Tel-Aviv s’est produit mardi à l’Emirates Palace dans le cadre des Abu Dhabi Classics, organisés par le Département de la culture et du tourisme d’Abu Dhabi.

Le concert a marqué sa première représentation dans le monde arabe depuis près de 80 ans, après avoir joué à l’Opéra du Caire en 1945.

Cheikh Abdallah ben Zayed, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, a assisté au concert.

Étaient également présents un certain nombre de dignitaires, dont la ministre de la Culture et de la Jeunesse des Émirats arabes unis, Noura Al Kaabi, Zaki Nusseibeh, conseiller culturel du président des Émirats arabes unis, et la première dame d’Israël, Michal Herzog.

Pour l’occasion, l’orchestre, dirigé par le chef d’orchestre Lahav Shani, a donné sa première interprétation de Gustav Mahler Symphonie n°1.

Écrite entre 1884 et 1888 et inspirée par les arts et la culture de la période du romantisme allemand, cette pièce vivante perpétue la fascination du compositeur austro-bohémien pour les thèmes existentiels, tels que la recherche d’une vie noble et héroïque.

Contenant cinq mouvements distincts jouant avec le tempo et l’ambiance, l’orchestre fait un superbe travail pour exploiter la portée épique et la complexité de l’œuvre.

Une caractéristique frappante est le mouvement d’ouverture, alors que les cordes et les clarinettes évoquent l’atmosphère d’un petit matin.

L’orchestre canalise l’ambiance brumeuse à travers des vents habilement flottants évoquant le son des oiseaux et des trompettes annonçant le coucher du soleil avec une fanfare résolue.

Cette luminosité est lentement remplacée par des passages plus solennels et introspectifs dans les deuxième et troisième mouvements, ce dernier aurait été écrit par Mahler alors qu’il contemplait les vicissitudes de l’amour et du destin.

La résolution dans le puissant mouvement final, avec ses exclamations de cuivres pensifs et ses cordes aiguës stridentes alors qu’il se transforme en un crescendo puissant et finalement jubilatoire.

Lahav Shani est un chef d'orchestre et pianiste israélien de l'Orchestre philharmonique d'Israël.  Victor Besa / Le National

Quittant l’auditorium sous une ovation debout d’une foule presque pleine, l’Orchestre philharmonique d’Israël s’éloigne de la représentation avec une nouvelle légion de fans assurés.

Abu Dhabi Classics se poursuit avec un récital de piano de Rebeca Omordia à la Fondation culturelle d’Abu Dhabi le 20 janvier.

Le musicien nigérian-roumain primé, qui vit à Londres, proposera un programme éclectique mettant en vedette des pièces classiques contemporaines et dynamiques de compositeurs africains.

Plus d’informations sont disponibles sur abudhabiculture.ae

Mis à jour : 21 décembre 2022, 18 h 39



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