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Les ambassadeurs auprès de l’UE ont examiné mercredi une proposition de sanction visant à plafonner les prix des exportations de pétrole russe, mais il n’est pas clair s’il y aura un accord. Les discussions devraient se prolonger jusqu’à mercredi soir.
Un consensus parmi les représentants de l’UE à Bruxelles conduirait à une annonce conjointe avec le G7 – Canada, France, Allemagne, Italie, Japon, Royaume-Uni et États-Unis.
Le G7 a annoncé en septembre qu’il avait accepté d’imposer un plafond sur les prix du pétrole russe dans le but de limiter ses revenus et d’entraver sa capacité à faire la guerre en Ukraine.
La Commission européenne a travaillé sur un consensus entre les 27 pays membres du bloc pour finaliser le niveau du plafonnement des prix et le mettre en œuvre en collaboration avec le G7.
Les États-Unis s’attendent à ce que l’UE prenne une décision finale cette semaine.
Des sources à Bruxelles ont déclaré qu’il n’y avait aucune attente pour qu’une décision soit prise mercredi. Le plafond pourrait être discuté jeudi, lorsque les ministres européens de l’énergie se réuniront dans la capitale belge pour discuter des prix.
Un diplomate de l’UE a déclaré à Reuters que les opinions au sein de l’UE étaient partagées alors que les États membres examinaient la proposition du G7 de fixer le plafond entre 65 et 70 dollars le baril.
« La Pologne, la Lituanie et l’Estonie jugent cela trop élevé parce qu’ils veulent que le prix soit fixé au coût de production, tandis que Chypre, la Grèce et Malte le trouvent trop bas, en raison du risque de plus de dépavillonnage de leurs navires, ce qui pourrait signifier que le G7 a trouvé un bon terrain d’entente », a déclaré le diplomate.
Les coûts de production sont estimés à environ 20 $ le baril.
Le plafond doit entrer en vigueur parallèlement au sixième lot de sanctions de l’UE contre Moscou adoptées en juin qui interdisent toutes les importations de pétrole brut et de produits pétroliers maritimes russes à partir du 5 décembre.
En parallèle, un plan du G7 permettra aux fournisseurs de services maritimes d’aider à exporter le pétrole russe, mais uniquement à des prix bas imposés. Quelque 70 à 85 % des exportations russes de brut sont transportées par des pétroliers plutôt que par des oléoducs.
Des dispositions pour les produits pétroliers raffinés, y compris un plafonnement de ces prix, devraient entrer en vigueur en février.
Un responsable américain a déclaré mardi que Washington ne s’attend pas à ce que la Russie riposte en suspendant les exportations de pétrole, comme l’a annoncé le président russe Vladimir Poutine. Une telle décision pourrait faire grimper les prix mondiaux du pétrole, mais risque d’endommager les champs pétrolifères russes.
Les pays de l’UE ont proposé d’ajouter une transition de 45 jours à l’introduction du plafond, selon Bloomberg.
La période de grâce proposée s’appliquerait au pétrole chargé avant le 5 décembre et déchargé avant le 19 janvier, alignant l’UE sur une clause annoncée par les États-Unis et le Royaume-Uni.
L’UE propose également une transition de 90 jours en cas de modification du niveau de plafonnement des prix.
Mis à jour : 23 novembre 2022, 13 h 35
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