Meilleurs films de 2022 au Royaume-Uni : No 7 – RRR | Bollywood

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SParfois, la quantité peut être la qualité. Cette épopée indienne vivifiante est racontée dans des traits si massifs qu’elle a donné à tous les autres films d’action de cette année un air timide et sans ambition. Où d’autre pourriez-vous trouver un numéro de danse anticolonialiste, une évasion de prison impliquant un homme brandissant deux fusils tout en étant porté sur les épaules de son ami, ou un héros tendant une embuscade au palais de ses ennemis en écrasant un camion à travers les portes et en sautant par l’arrière, un enflammé torche dans chaque main, aux côtés d’une ménagerie de tigres, léopards et autres animaux sauvages – au ralenti ? Le film regorge de moments surréalistes mais brillamment orchestrés comme celui-ci, et c’est une joie totale.

Rien à propos de RRR n’est petit : la taille des scènes de foule, l’ampleur des batailles, la méchanceté sadique des Britanniques, la durée de trois heures. C’était le film indien le plus cher jamais réalisé (environ 72 millions de dollars) et ça se voit. L’histoire se déroule dans les années 1920, pendant le Raj britannique, et met en parallèle les voyages de deux hommes opposés politiquement, mais similaires dans leur détermination inébranlable et leur athlétisme super-héroïque. L’un est Komaram Bheem (NT Rama Rao Jr), qui se rend à Delhi à la recherche d’une fille volée dans son village par les Britanniques. L’autre est Alluri Sitarama Raju (Ram Charan), un officier de la police impériale indienne qui est déterminé à atteindre le sommet – en trouvant Bheem. Dans leur double quête, les deux hommes assument des identités secrètes et – ironie des ironies – ils deviennent les meilleurs amis ! Mais la bromance est destinée à ne pas durer.

Ram Charan et NT Rama Rao Jr dans RRR.
Brève bromance… Ram Charan et NT Rama Rao Jr dans RRR. Photographie : AP

L’intrigue a plus de revirements qu’un gouvernement Liz Truss mais surtout, RRR c’est l’action. Il y a des poursuites à pied, des combats au poing, des combats de foule, des fusillades, des combats à l’arc et des flèches, des combats de tigres… vous l’appelez. Certes, il joue selon ses propres lois de la physique et de la probabilité, et le réalisateur SS Rajamouli fait un usage libéral et flagrant de CGI, mais heureusement, il a un sens aigu du style, de la chorégraphie, de la clarté spatiale et du but narratif, et tout se réunit en moments d’un tel éclat ridicule et percutant, vos défenses critiques sont inutiles contre lui.

Un succès retentissant en Inde, RRR a obtenu une importante sortie au cinéma aux États-Unis et a reçu les éloges de cinéastes occidentaux tels que JJ Abrams, les frères Russo, James Gunn et Edgar Wright. Maintenant sur Netflix, il a trouvé l’audience mondiale qu’il mérite pleinement.

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