Mikey Madison ne parvient pas à dynamiser une soirée monotone sur ‘Saturday Night Live’ : Analyse des moments forts.

Après une saison riche en événements, « Saturday Night Live » semble en pilotage automatique. L’épisode animé par Mikey Madison et Morgan Wallen a révélé un manque d’innovation, avec des sketchs hâtifs et des personnages récurrents peu inspirants. Bien que « Big Dumb Line » ait offert une critique pertinente de la culture des réseaux sociaux, les moments mémorables étaient rares. Le retour de l’émission le 5 avril avec Jack Black et des performances d’Elton John et Brandi Carlile pourrait revitaliser le programme.

Un Épisode en Pilotage Automatique pour « Saturday Night Live »

Après une saison intense et un jubilé mémorable pour ses 50 ans, il semble que l’équipe de « Saturday Night Live » ait peut-être atteint ses limites. Lors de l’épisode récent, présenté par la lauréate d’un Oscar Mikey Madison et mettant en vedette le controversé Morgan Wallen, l’émission semblait un peu en mode automatique. Les personnages récurrents, qui auraient dû rester au placard, ont fait leur retour, et chaque sketch a été exécuté à la hâte, comme si l’humour ne méritait pas d’être affiné.

Sketchs et Moments Mémorables

La soirée a débuté, comme prévu, par une ouverture froide qui a souligné une nouvelle gaffe gouvernementale impliquant le secrétaire à la Défense, Pete Hegseth. Andrew Dismukes, dans le rôle d’Hegseth, a interrompu une conversation de groupe entre adolescentes, offrant un rire à la fois léger et sombre, compte tenu de notre contexte actuel.

Marcello Hernandez a sans doute gagné en popularité cette saison, mais lorsque son premier sketch de la soirée s’est révélé être une réutilisation de son personnage de professeur de théâtre, introduit lors du 50e anniversaire de l’émission, on ne pouvait s’empêcher de se demander si l’équipe d’écriture manquait d’inspiration. Bien que le sketch ait eu ses moments comiques, le concept d’un cours de théâtre pour des publicités dirigé par un professeur trop sûr de lui semblait trop évident, rendant les rires presque forcés.

Dans les pré-enregistrés, peu ont marqué les esprits, mais « Big Dumb Line » a su tirer son épingle du jeu. Ce sketch mettait en scène Madison, Chloe Fineman et Bowen Yang en quête d’expériences tendance sur les réseaux sociaux. Son humour, qui se moque de notre obsession pour ces modes éphémères, résonne particulièrement bien, soulignant que ces moments d’attente ne valent peut-être pas l’effort. Bien qu’une apparition de Joe Jonas ait légèrement terni l’impact général, « Big Dumb Line » a su offrir une réflexion pertinente sur notre société.

Quant aux sketchs en direct, peu ont réellement brillé. « Jury Duty » a cependant rappelé l’essence d’un spectacle de sketchs en direct, où les imprévus ajoutent à l’humour. Ce sketch, semblable aux vidéos « Audition Tape » typiques de « SNL », permet aux acteurs de montrer leurs talents d’imitation, mais cette fois, il se concentre sur la manière dont la bizarrerie des personnages illustre les failles du système judiciaire. Avec Ego Nwodim en tant que juge, Madison et les autres membres du casting ont chacun proposé leurs services pour le jury, oscillant entre l’incompétence et l’absurdité, rendant leur présence presque criminelle.

Enfin, « Saturday Night Live » fera son retour le 5 avril avec l’hôte Jack Black et des performances musicales d’Elton John et Brandi Carlile, promettant d’apporter un nouveau souffle à l’émission.