Moldavia’s Referendum: A Narrow Majority Supports the European Path

Le référendum proposé par la présidente moldave Maia Sandu pour intégrer la perspective européenne dans la Constitution a révélé un résultat serré, avec 50,41 % en faveur et 49,59 % contre. Ce scrutin complique la position de Sandu, alors que les forces pro-russes gagnent en popularité. De plus, elle accuse la Russie d’avoir influencé les résultats par l’achat de votes. La situation économique difficile et les tensions régionales demeurent des préoccupations majeures pour la Moldavie.

Le référendum organisé par la présidente pro-européenne Maia Sandu a produit un résultat très serré dimanche dernier. D’après les chiffres du commission électorale, après le dépouillement de 99,46 % des votes, 50,41 % ont exprimé un « oui » tandis que 49,59 % ont opté pour le « non ». La participation des Moldaves à l’étranger a sans doute influencé le résultat.

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Ce résultat serré représente un défi pour la présidente Sandu et son gouvernement pro-européen à Chisinau. De plus, les trois principaux candidats prorusses en lice pour la présidence totalisent près de 50 % des voix, tandis que la présidente sortante ne recueille que 42 % des suffrages.

Les forces prorusses en ascension

Nicu Popescu, ancien ministre des Affaires étrangères de Moldavie, a déclaré que ce résultat affaiblit les négociations entre les autorités moldaves et leurs partenaires occidentaux, et nuit à la présidente Sandu avant le second tour prévu le 3 novembre. Selon lui, les forces prorusses bénéficient d’un élan positif.

Grâce à la durée de la campagne à l’étranger, Sandu a néanmoins pu accroître son avance dans la course présidentielle. Après le dépouillement de 99,37 % des bulletins, elle est arrivée en tête avec 42,3 %, tandis que son principal adversaire, l’ancien procureur général Alexandr Stoianoglo, soutenu par les socialistes prorusses, a obtenu 26,07 % des voix.

Des accusations graves contre la Russie

Alors que le principal politicien d’opposition pro-russe Ilan Shor a célébré un rejet clair de l’adhésion à l’UE par les Moldaves, la présidente Sandu a accusé la Russie d’acheter des voix à grande échelle, avançant que 300 000 voix auraient été manipulées. Elle a qualifié cela d’attaque sans précédent contre la démocratie et la liberté dans le pays, indiquant sa volonté d’attendre les résultats finaux avant de prendre des décisions.

La Russie, par la voix du porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a réclamé des preuves substantielles concernant ces allégations. Peskov a noté que ces accusations sont sérieuses et a souligné que le soutien pour la politique de Sandu était contesté par de nombreux Moldaves.

Allégations de campagne électorale non libre

Le porte-parole a également accusé le gouvernement de Sandu d’entraver les activités de l’opposition prorusse, plusieurs médias russophones ayant été bloqués. Malgré cela, il a été observé que de nombreux Moldaves expriment leur désaccord avec la politique de Sandu. Cette ancienne république soviétique, candidate à l’adhésion à l’UE, reste souvent tiraillée entre l’influence de la Russie et celle de l’Occident.

Le référendum a questionné la nécessité de modifier la Constitution pour inclure l’adhésion à l’UE comme objectif formel. Bien que l’opposition prorusse ait appelé au boycott du scrutin, la participation a été largement suffisante, atteignant presque 50 %, avec des résultats initiaux montrant un rejet de 55 %. Toutefois, le dépouillement final a révélé des majorités en faveur du « oui », notamment à Chisinau et parmi la diaspora. À l’inverse, en Gagaouzie, le rejet a été frappant avec seulement 5 % de votes favorables à l’adhésion à l’UE, dans un contexte où la présidente de la région a récemment été sanctionnée par l’UE pour ses activités prorusses.

Une économie stagnante et une inflation préoccupante

Les critiques de Sandu l’accusent de prioriser les intérêts occidentaux en négligeant l’économie en difficulté et l’inflation élevée, sans avancer les réformes judiciaires nécessaires. Le gouvernement mal traité tente de réduire sa dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie, ce qui a conduit à une hausse des prix. La Moldav