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Munich Malgré des milliards de dégâts causés par l’ouragan Ian en Floride, Munich Re était dans le noir au troisième trimestre. Juste avant le début de la réunion des réassureurs à Baden-Baden, le plus grand réassureur du monde a annoncé vendredi un bénéfice de 500 millions d’euros.
Le fait qu’un bénéfice ait été réalisé malgré la lourde charge des sinistres due à l’ouragan est dû au bon développement continu des affaires dans tous les domaines. En outre, il y a eu un effet ponctuel positif dans le segment vie et santé Allemagne de la filiale d’assurance primaire Ergo. En moyenne, les analystes tablaient sur une perte de 167 millions d’euros pour le troisième trimestre.
Selon des calculs préliminaires, le violent ouragan devrait coûter au groupe Dax environ 1,6 milliard d’euros, mais les estimations ne sont pas encore terminées et sont susceptibles d’évoluer, a-t-elle indiqué vendredi. Pour l’exercice en cours, le réassureur continue d’espérer un bénéfice de 3,3 milliards d’euros.
Cependant, cet objectif est désormais beaucoup plus difficile à atteindre et est soumis aux effets spéciaux qui sont actuellement attendus, notamment dans le domaine des investissements en capital. A l’occasion de la présentation des chiffres trimestriels le 8 novembre, le groupe entend s’exprimer davantage à ce sujet.
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Au premier semestre, Munich Re a réalisé un bénéfice de 1,376 milliard d’euros. Avec les 500 millions d’euros attendus dès le troisième trimestre, il resterait un écart de près de 1,5 milliard d’euros, qu’il faudrait encore atteindre au quatrième trimestre pour atteindre l’objectif annuel visé de 3,3 milliards d’euros.
Après l’annonce du bénéfice trimestriel vendredi après-midi, l’action Munich Re a été la grande gagnante dans un Dax très faible avec une hausse de 2,7%.
>> Lire aussi: Le top management de Munich Re se féminise
Après que les attentes des experts concernant d’éventuels dommages causés par la violente tempête Ian aient initialement largement différé, il est devenu évident ces derniers jours que l’ouragan sera probablement l’un des plus dévastateurs de ces dernières décennies.
L’ouragan a frappé la côte ouest de la Floride le 28 septembre. Avec des vents atteignant 150 miles (240 km/h), Ian a été l’un des ouragans les plus puissants à avoir jamais frappé la côte américaine. Les conséquences ont été des vents extrêmes, des ondes de tempête et de fortes pluies.
De nombreux défis pour les réassureurs
Le principal concurrent de Munich, Swiss Re, a corrigé ses prévisions cette semaine et s’attend désormais à une perte d’environ un demi-milliard de dollars pour le troisième trimestre. Selon les calculs des experts, le total des dommages assurés devrait se situer entre 50 et 65 milliards de dollars. Environ 1,3 milliard de dollars de cette somme seront attribuables à Swiss Re.
Cependant, les Suisses restent légèrement en deçà des estimations des experts. Werner Schirmer, analyste à la Landesbank Baden-Württemberg (LBBW), avait déjà anticipé début octobre une charge de 1,5 milliard de dollars pour Swiss Re.
Pour Munich Re, il a prédit la charge la plus élevée pour un seul assureur à 1,8 milliard d’euros. Pour Munich, le fardeau de l’ouragan Ian s’accompagne d’un certain nombre d’autres défis majeurs. Les chiffres semestriels de l’été montraient déjà que les effets du retournement des taux d’intérêt et des turbulences sur les marchés des capitaux se répercutaient sur les anticipations de bénéfices.
Point d’interrogation derrière Hannover Re
Les experts attendent désormais avec impatience dans quelle mesure Hannover Re, numéro trois du secteur, sera touchée par les effets de la violente tempête en Floride. Le PDG Jean-Jacques Henchoz a déclaré lors d’un événement pour les investisseurs début octobre que la part de marché de son entreprise en Floride était inférieure à celle du reste des États-Unis. À l’époque, l’analyste de LBBW Schirmer avait déjà prévu des dépenses de sinistres de 634 millions d’euros pour Hannover Re.
À partir de dimanche, après deux ans de restrictions dues à Corona, le grand rassemblement de l’industrie à Baden-Baden reprendra presque sans restrictions. Les observateurs s’attendent à ce que les négociations tarifaires entre réassureurs et assureurs directs pour l’année à venir soient fortement influencées par les sinistres récents élevés.
Les primes qui doivent alors être payées sont susceptibles d’augmenter considérablement. Néanmoins, la multitude de défis financiers devrait signifier que les réassureurs devront compter avec une rentabilité en baisse à l’avenir, estime Matthew Mosher, responsable de l’agence de notation AM Best.
Suite: Cyberattaques, catastrophes naturelles, inflation : les réassureurs ressentent les effets de la multi-crise
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