Nigel Farage : 5 députés, 4 millions de voix et l’attention d’un président – un parcours impressionnant pour un novice

Nigel Farage : 5 députés, 4 millions de voix et l'attention d'un président - un parcours impressionnant pour un novice

Le paysage politique de 2024 est marqué par des événements spectaculaires, avec Keir Starmer rendant le Parti travailliste compétitif tout en étant impliqué dans un conflit avec Elon Musk. Donald Trump, après avoir surmonté des tentatives d’assassinat, envisage un retour à la Maison Blanche. Nigel Farage a enfin obtenu un siège au Parlement, tandis que les Tories connaissent des difficultés. L’article présente également des récompenses politiques, soulignant les erreurs, les scandales et les disputes marquantes de l’année.

Le paysage politique de 2024 a été marqué par autant de rebondissements qu’un manège dans un parc d’attractions. Keir Starmer a réussi à rendre le Parti travailliste compétitif sur le plan électoral, mais s’est vite retrouvé embroilé dans un conflit avec l’homme le plus riche du monde.

Donald Trump, quant à lui, a surmonté des tentatives d’assassinat pour réaliser son retour à la Maison Blanche, tandis que son ami Nigel Farage a enfin réussi à obtenir un siège au Parlement. Et les Tories ? Mieux vaut ne pas trop en parler.

Alors, attrapez une tarte à la viande, sirotez un verre de champagne et découvrez mes récompenses politiques de l’année – Les Fergies.

ERREUR DE L’ANNÉE

Lorsqu’il s’agit de gaffes politiques, peu peuvent rivaliser avec la décision de convoquer des élections anticipées, suivie de la pire défaite électorale de l’histoire des Tories.

Faisons un pas en avant avec Rishi Sunak.

Les signes étaient déjà là : une annonce faite sous une pluie battante sans parapluie, quitter les commémorations du Jour J prématurément, et un scandale de paris à No10.

Avec du recul, convoquer ces élections anticipées s’avère être une erreur monumentale, comparable à celle de Decca qui a refusé de signer les Beatles.

HISTOIRE DE L’ANNÉE

Le Parti travailliste a fait campagne sur la promesse de mettre fin à la corruption en politique, mais a rapidement été pris dans un scandale de dons.

Il a été révélé que « M. Règles » Keir Starmer avait reçu des vêtements de créateurs offerts par son ami et donateur, Lord Waheed Alli.

Ajoutez à cela des robes coûteuses pour sa femme, Lady Vic, et des billets pour un concert de Taylor Swift à Wembley, et vous avez tous les ingrédients d’un véritable scandale.

Sir Keir espérait balayer cela sous le tapis, mais les électeurs ont rapidement senti l’hypocrisie.

MEILLEURE PIQUE DE L’ANNÉE – FINALISTE

Wes Streeting est souvent cité comme un potentiel futur leader du Parti travailliste, mais il n’a pas hésité à critiquer l’ancien chef, Ed Miliband.

Lors d’une cérémonie de remise de prix, il a plaisanté en disant que Kemi Badenoch risquait de connaître un échec politique semblable à celui de « Red Ed ».

Il a déclaré : « Détruire l’héritage de son propre parti… parler aux membres, pas aux électeurs. Kemi, si tu continues ainsi, tu finiras ministre de l’Énergie dans dix ans. »

Sa blague a provoqué des éclats de rire parmi les politiciens et les journalistes, mais certains membres du Parti travailliste n’ont pas du tout apprécié.

PIQUE LA PLUS CUTTING

Peter Mandelson a prouvé qu’il avait toujours la langue la plus acérée de la politique en insinuant que Keir Starmer devait « perdre quelques kilos » quelques mois avant les élections.

Le célèbre Prince des Ténèbres a été accusé de fat-shaming avec sa remarque audacieuse.

Les deux hommes ont dû trouver un terrain d’entente, car Mandy est désormais notre ambassadeur aux États-Unis.

GAFFE D’IMAGE DE L’ANNÉE

Le Premier ministre Rishi a visité le célèbre quartier Titanic de Belfast pendant sa campagne électorale difficile, et a immédiatement été interrogé s’il « captainait un navire en train de couler ? ».

Avec sa popularité en chute libre et un nombre record de députés Tories quittant le navire, ses chances de succès électoral étaient effectivement compromises.

RETOUR DE L’ANNÉE

Donald Trump est devenu le maître du retour en battant tous les pronostics, surmontant des tentatives d’assassinat pour être réélu à la Maison Blanche.

Les électeurs américains étaient légitimement en colère contre les démocrates pour avoir dissimulé le déclin cognitif du président Joe Biden, 82 ans.

Le parti a finalement été contraint de se séparer de Sleepy Joe, mais l’ascension de Kamala Harris s’est révélée de courte durée.

DISPUTE DE L’ANNÉE

Le conflit entre Elon Musk et Keir Starmer a captivé l’attention de tous sur nos comptes X/Twitter.

Ce différend a débuté l’été dernier lorsque le magnat de la technologie a suggéré, via X, qu’une guerre civile en Grande-Bretagne était « inévitable ».

À présent, l’homme le plus riche du monde envisage de faire un don de 100 millions de dollars au Parti de la réforme de Nigel Farage.

S’il passe à l’acte, il est certain que notre paysage politique sera transformé pour de bon.

ÉTOILE MONTANTE DE L’ANNÉE

En parlant de Nigel, le parrain du Brexit de 60 ans est en politique depuis plus longtemps que certains nouveaux députés travaillistes n’ont vécu.

Cependant, 2024 a enfin été son année de percée alors qu’il a été élu député pour la première fois – après huit tentatives.

Il compte désormais cinq députés, 4 millions de voix et une oreille attentive du président des États-Unis.

Pas mal pour un nouvel arrivant.

TRAÎTRE DE L’ANNÉE

Le Parti travailliste n’avait à peine pas déballé ses cartons à No10 que les tensions montaient contre la cheffe de cabinet du Premier ministre, Sue Gray.

Les alliés de son rival, Morgan McSweeney, l’ont accusée de ne pas être à la hauteur de son rôle et de se verser un salaire supérieur à celui du Premier ministre tout en imposant des coupes aux salaires des autres.

Sue a rapidement été remerciée, laissant Morgan prendre les rênes en tant que figure influente derrière le trône de Starmer.

Il semble que Westminster n’ait pas pu accueillir deux personnes aussi ambitieuses.