La France a connu l’année la plus chaude et un déficit pluviométrique record en 2022


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La France a connu sa température moyenne la plus chaude et les niveaux de précipitations les plus bas jamais enregistrés en 2022, a annoncé vendredi le bureau météorologique national.

La température moyenne pour l’année était de 14,5 degrés Celsius (58,1 Fahrenheit), « très loin au-dessus de 2020 qui détenait le précédent record » de 14,07 degrés Celsius, a indiqué Météo France dans un communiqué.

La chaleur était « un symptôme du changement climatique », a-t-il ajouté.

Le pays a également subi un « déficit pluviométrique record » de 25% en dessous de la moyenne à long terme, le plus bas depuis 1989, a ajouté le bureau météorologique.

Comme une grande partie de l’Europe occidentale, la France a connu un été éprouvant de températures record et d’incendies de forêt qui ont conduit à une attention renouvelée sur le changement climatique.

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L’automne et l’hiver ont également été exceptionnellement doux, avec des pluies et des températures chaudes réduisant les pistes de ski généralement glacées des Alpes et des Pyrénées à des étendues boueuses.

Le président français Emmanuel Macron a été critiqué cette semaine par certains climatologues lors de son discours du réveillon du Nouvel An à la nation le week-end dernier, dans lequel il a suggéré que la sécheresse et les températures de cuisson de l’année dernière étaient une surprise.

Parlant des problèmes qui se chevauchent et qui ont secoué le pays, il a déclaré : « Qui aurait pu prédire la vague d’inflation, déclenchée par la suite ? Ou la crise climatique aux effets spectaculaires encore cet été dans notre pays ? »

« ‘Qui aurait pu prédire la crise climatique ?' », a écrit le scientifique et géologue Goneri Le Cozannet sur Twitter.

« C’est marrant, c’est une de mes blagues préférées pour se moquer des politiciens qui ont perdu contact avec la réalité. »

Le Cozannet est un contributeur du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de l’ONU, qui a averti en février que le temps était presque écoulé pour assurer un « avenir vivable » à tous sur terre.

(AFP)



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